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·27 novembre 2024
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S’il n’a pas directement pris part à la défaite de l’Amiens SC à Guingamp (3-0), Alexis Sauvage n’en reste pas moins animé par l’envie de se racheter avant le 8e tour de Coupe de France contre Calais Beau Marais, vendredi (20 heures). Entretien.
« Une réaction serait la moindre des choses. J’ai tenu ce discours auprès de certains. Il y a du respect à avoir auprès de nos supporters, envers le club, mais c’est surtout pour nous-mêmes, les joueurs. Après une prestation comme ça, on a des choses à se prouver, à se confirmer. Ce n’est même plus se rassurer. Il faut revenir à l’essentiel, parce qu’on n’a pas eu certains fondamentaux à Guingamp. Qu’importe la compétition, le prochain match doit nous permettre de se remettre dedans. »
« Ce n’est pas forcément l’histoire d’un soir. Ce n’est pas forcément récurrent non plus. Maintenant, à l’extérieur, en très peu de matches, on a pris pas mal de fois trois buts. Quand ça arrive plusieurs fois, c’est qu’il y a quelque chose qu’on fait de mal ou de moins bien qu’à domicile. Est-ce à travers la préparation mentale ? Ce n’est pas un problème physique, on n’a pas de crampes au bout de 40 minutes, c’est purement mental. C’est le fait de rentrer dans nos matches à l’extérieur. Je n’ai pas souvenir de ce genre de problème à domicile, que ce soit cette saison ou l’an dernier. »
« Prendre trois buts comme ça à l’extérieur, il faut très vite se remettre en question. Il faut aussi savoir vite switcher, parce que tout n’est pas sombre. Ça fait chier (sic) de faire les voyages à vide, mais il ne faut pas tout remettre en question. Il faut vite se remettre la tête à l’endroit, se replonger dans le travail. Quelle que soit la compétition, le meilleur des remèdes reste le travail. Il faut aussi avoir un certain état d’esprit, les dents qui rayent par terre. Après Guingamp, on a fait un retour vidéo et on s’est fait arracher, c’est normal. Notre première image un peu correcte, c’est au bout de la 20e minute, c’est impossible. Il faut avoir le couteau entre les dents. Il faut un minimum et on ne l’avait pas à Guingamp, dans quasiment tous les domaines. »
« Il ne faut pas surjouer pour autant sur le prochain match. Il ne faut pas être dans l’état d’esprit de vouloir montrer aux autres : « c’est comme ça qu’il faut faire ». Il faut apaiser plus ou moins les tensions, même s’il n’y en a pas. Le groupe ne part pas en live, staff inclus. On ne remet pas tout en question. Jouer ce match peut aussi permettre de laver la tête pour certains. Maintenant, il faut rester tranquille, sans pour autant se dire qu’on a le temps, parce que ça passe vite. Si je joue, je vais tout faire pour que ceux qui seront avec moi sur le terrain se sentent libérés. Je vais faire en sorte que l’équipe reparte du bon pied. »
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport