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·26 septembre 2025

Algérie - " J'ai pris une claque " : Anthony Mandrea revient sur sa non convocation

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Algérie - Anthony Mandrea sur sa non-convocation : « J’ai pris une claque »

Algérie - " J'ai pris une claque " : Anthony Mandrea revient sur sa non convocation


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Écarté du dernier rassemblement des Verts depuis sa descente en National avec le SM Caen, Anthony Mandrea a rompu le silence à l’heure de préparer le déplacement à Châteauroux, vendredi 26 septembre 2025 à 19 h 30. Le gardien de 28 ans ne contourne pas le sujet. Il prend acte, cite, et fixe un cap.

Vladimir Petkovic a coupé court aux spéculations sur la marge accordée aux joueurs évoluant au troisième niveau français. « J’avais déjà cherché à aider Anthony Mandrea auparavant, mais je ne peux pas le faire maintenant, d’autant qu’il joue au troisième palier du championnat de France. » La phrase a fait l’effet d’un rappel à l’ordre plus que d’une condamnation.

Mandrea ne s’en cache pas. « Forcément, il y a une déception. En l’espace de trois ans, j’ai été convoqué à chaque rassemblement. Maintenant oui, j’ai pris une claque. Je comprends ce qu’il dit. Je le respecte. À moi de lui prouver que si je suis performant en National, je me laisse l’opportunité d’y retourner. Seules mes performances pourront lui permettre de changer d’avis. »

Sur la pelouse, les actes suivent le discours. Au cœur d’un début d’exercice 2025-2026 agité en coulisses, le Caennais a neutralisé trois adversaires en sept journées et revendique une stabilité retrouvée. Remis à plat durant l’été, l’ordre des gardiens à Malherbe a clarifié un cadre. Mandrea s’y est engouffré.

« Je me sens bien, je suis content. Je prends du plaisir en séance et en match et j’essaye d’aider au mieux l’équipe tous les vendredis. Je me suis concentré sur moi-même, sur ce que je peux maîtriser. J’ai fait abstraction de tout ce qui avait été dit sur moi l’année passée. J’ai fait table rase du passé. »

Le message est limpide. Il n’est ni question de posture, ni de plaidoyer. Le gardien replace la sélection dans son ordre des priorités, derrière la performance hebdomadaire et la régularité. La fenêtre internationale n’est pas fermée, elle s’ouvrira à la force des chiffres et de la constance. Avec l’Algérie, Mandrea totalise des caps et un vécu qui l’autorisent à cibler un retour à moyen terme, à condition d’imposer une norme supérieure chaque week-end. Son discours épouse la méthode qui lui réussit depuis août. Mettre de côté ce qui échappe au contrôle, se focaliser sur la répétition des gestes, l’économie des interventions, la lecture des centres et le commandement de surface. À ce prix seulement, la claque deviendra tremplin. L’Algérie ne se gagne pas au micro, elle se reconquiert à la lumière des projecteurs et des arrêts décisifs.

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