Algérie : les vérités d’Atal sur son départ | OneFootball

Le défenseur algérien s'est exprimé sur son départ de l'OGC Nice et avoue ne pas s'être senti soutenu par le club.

L'international algérien a connu un moment compliqué avant son départ de Nice. Le joueur de 27 ans avait créé la polémique après un post sur ses réseaux sociaux au sujet du conflit israélo-palestinien. Il avait alors été suspendu par Nice et avait écopé d'une peine de 8 mois de prison avec sursis et de 45 000 euros d'amende pour "provocation à la haine à raison de la religion". Atal a donc fait le choix de faire ses bagages et de s'envoler par la Turquie. Il s'est exprimé sur ce départ précipité, en avouant ne pas avoir été soutenu par son club. "Nice ne m'a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu. Le discours changeait à chaque fois... J'ai payé cher mon erreur : sportivement, juridiquement et financièrement. Je sentais que j'allais être mis de côté", a-t-il avoué.

Atal remercie Djamel Belmadi

L'ancien sélectionneur de l'Algérie avait fait le choix, de son côté, de continuer à appeler Youcef Atal en sélection, malgré la situation. Cela semble alors avoir été un geste très important pour l'ancien joueur de Nice qui a disputé la dernière CAN avec son pays. "Je m'accrochais à la CAN pour retrouver goût au football en m'entraînant plus, pour venir aider la sélection et Djamel Belmadi qui me faisait tant confiance. Je voulais tout donner pour le pays et pour lui", a-t-il expliqué au micro de So Foot. L'Algérien a également évoqué un potentiel retour en France : "Avec tout ce qu'il s'est passé, c'est très compliqué d'imaginer un retour en France, même s'il ne faut jamais dire jamais". Quoi qu'il arrive, Atal semble retrouver goût au football et c'est bien cela le principal.

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