« Ambiance atroce », le double coup de gueule de Sage après Metz – Lens | OneFootball

Pierre Sage avait deux raisons d'être agacé hier soir après la défaite de Lens sur la pelouse de Metz, et n'a pas manqué de le faire savoir après la rencontre.

Pierre Sage n’a pas caché sa colère après la défaite de Lens à Metz (0-2), mercredi soir, dans un match marqué par trois interruptions en raison de comportements inacceptables des supporters. L’entraîneur lensois a exprimé son agacement face à l’attitude des fans des deux camps dans des propos relayés par l'Equipe et Lensois.com. « Les deux camps des supporters ont eu des chants qui ne plaisent pas à la LFP, et le match a été justement interrompu. J’ai trouvé cette ambiance atroce, à l’image de notre match. »

Même son homologue messin, Stéphane Le Mignan, a dénoncé ces incidents répétés (28e, 39e, 70e) : « Devoir interrompre le match plusieurs fois pour des bagarres, des insultes et des chants homophobes, c’est vraiment fatigant ! Il faut que les supporters évoluent par rapport à ça, car ce n’est pas digne. »

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Sage détruit la prestation collective de ses joueurs

Au-delà de l’atmosphère délétère, Pierre Sage a aussi pointé la prestation très décevante de son équipe. Lens, pourtant en confiance après un succès face à l’OM, est passé complètement à côté de son match. « Au-delà du résultat, on ne s’est donné quasiment aucune chance de gagner ce match-là », a-t-il regretté. Selon lui, le groupe n’a jamais réussi à développer le jeu prévu, enchaînant erreurs et mauvais choix dans les phases offensives : « On a eu énormément de déchets, beaucoup de mauvais choix dans les phases où on était en attaque placée. Je vous avoue que le fait qu’on prenne un but à la fin, je ne dis pas que c’est anecdotique… Mais dans tous les cas, jamais ce soir, on n’aurait pas pu faire mieux qu’un match nul. »

Sage a également insisté sur la nécessité d’assumer collectivement cette contre-performance. « Lorsqu’on fait une bonne prestation, en tout cas un bon résultat contre Marseille, ce soir, le devoir, c’est simplement de confirmer cette chose-là. Et on ne l’a pas confirmé. Donc, on va faire les grands hommes, on va assumer les erreurs qu’on a commises ce soir. On va tous se regarder droit dans les yeux, se remettre au travail et faire en sorte de rattraper ça dès ce dimanche. » Le ton est donné.

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