Amiens SC : « Décision injuste », « le sportif ne doit pas payer », Omar Daf s’indigne après le retrait de point | OneFootball

Sanctionné par la commission de discipline de la LFP à une suspension d’un point avec sursis et de deux matchs de huis clos partiel pour des cris racistes survenus à la Licorne, l’Amiens SC regrette profondément cette décision. Comme le club, qui a publié un communiqué ce jeudi, Omar Daf n’accepte pas la sentence.

L’Amiens SC injustement puni ?

C’est une pilule qui a visiblement du mal à passer. Alors que les acteurs, Amiénois y compris, avaient unanimement et rapidement condamné ces évènements, l’Amiens SC a pourtant été sanctionné par la commission de discipline après les cris racistes survenus lors de la réception de Guingamp contre Teddy Bartouche, le gardien breton, le 22 novembre dernier. Bilan : à un retrait d’un point avec sursis ainsi que deux matchs de huis clos partiel, la Tribune Nord étant visée par cette sanction.

« C’est un sujet auquel je suis très vigilant, a embrayé Omar Daf, interrogé sur le sujet en conférence de presse. Toutes les formes de discriminations, que ce soit dans les stades ou en dehors, il faut les sanctionner avec la plus grande fermeté. Mais sanctionner le club me paraît injuste parce qu’il ne se passe grand-chose dans ce stade depuis que je suis là. Les joueurs qui se battent sur le terrain, au quotidien, ne sont pas responsables de ces actes-là. Il faudrait plutôt identifier les auteurs et les sanctionner avec la plus grande fermeté. Mais le sportif et les acteurs ne doivent pas payer. »

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Et de se justifier : « Les joueurs ont gagné les points sur le terrain, le club met tout en œuvre pour que tout se passe bien dans ce stade. Les auteurs doivent payer et être sanctionnés, mais pas le reste. Pour moi, cette décision est injuste par rapport à l’image qu’on donne et ce qu’on fait. Qui plus est, les joueurs ont soutenu le gardien de Guingamp à la fin de la rencontre. Que les instances fassent ce qu’il faut et sanctionnent les auteurs ». Un message tout droit adressé à la commission de discipline, qui a donc décidé de frapper du poing sur la table, mais avec la mauvaise cible selon l’Amiens SC.

Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport