Amiens SC : « J’aurais aimé que ça avance plus vite », Ilyes Hamache et Jan Mlakar encore loin du compte | OneFootball

Arrivés sur le tard et hors de forme lors du mercato d’été, Ilyes Hamache et Jan Mlakar peinent encore à s’installer dans le onze de départ de l’Amiens SC. Une situation qui ne laisse pas de marbre Omar Daf, pourtant réputé pour sa patience légendaire depuis son arrivée sur le banc de touche amiénois.

Amiens SC – Rodez, le seul coup d’éclat du duo

Antoine Leautey, Louis Mafouta partis, Nordine Kandil encore loin de pouvoir prétendre à un retour dans le groupe et, désormais, Victor Lobry sur le flanc pour le reste de la saison, Omar Daf n’a plus beaucoup d’atouts offensifs à sa disposition. Et même si Yvan Ikia Dimi sort d’un mois d’octobre très convaincant, la situation commence à devenir assez problématique. D’autant plus qu’Ilyes Hamache et Jan Mlakar tournent encore au ralenti.

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Si les deux hommes avaient débloqué leur compteur personnel lors de la surprenante et renversante victoire contre Rodez, ils n’ont pas pu enchaîner contre l’ESTAC – la faute à une condition physique incertaine pour ne pas dire précaire, avant de littéralement sombrer face à Grenoble. Pour preuve, Ilyes Hamache est sorti à la mi-temps, en raison d’un contenu jugé « insuffisant » par Omar Daf. Et si Jan Mlakar est allé au bout de la rencontre, il a erré comme une âme en peine sur le terrain pendant plus de 90 minutes qui ont paru une éternité.

Une condition physique loin d’être optimale

Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport

Deux mois après leur arrivée au club, un constat s’impose : les successeurs désignés d’Antoine Leautey et de Louis Mafouta ne sont toujours pas prêts. « J’aurais aimé que ça avance plus vite, avoue le coach de l’Amiens SC. Je continue à leur donner du temps de jeu pour qu’ils puissent retrouver du rythme. Maintenant, on sait que c’est long. Pour le coach que je suis, j’aimerais que ça aille beaucoup plus vite, mais on va essayer d’être patient. De toute façon, on n’a pas le choix, ce sont nos joueurs aujourd’hui.« 

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Tout en sachant que le temps presse, avec déjà un tiers du championnat dans le rétroviseur et surtout une situation au classement qui n’est guère reluisante avec simplement quatre points d’avance sur la zone rouge. « Il faut qu’on essaie de faire en sorte qu’ils retrouvent leur état de forme le plus rapidement possible, mais pour l’instant, ce n’est pas encore régulier« , constate, quelque peu impuissant, Omar Daf. D’autres avant lui, pour ne pas dire tous ses prédécesseurs, sont également passés par là.

Romain PECHON

Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport