Amiens SC – Kylian Kaïboue : « Si on arrive à aller gagner à là-bas… » | OneFootball

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·21 août 2024

Amiens SC – Kylian Kaïboue : « Si on arrive à aller gagner à là-bas… »

Image de l'article :Amiens SC – Kylian Kaïboue : « Si on arrive à aller gagner à là-bas… »

Mis en appétit par la victoire inaugurale de l’Amiens SC contre le Red Star, Kylian Kaïboue attend avec impatience la possibilité de confirmer sa bonne entrée en matière contre Bastia, vendredi (20 heures) à l’occasion de la 2e journée de Ligue 2. Un match tout sauf banal pour le milieu de terrain, qui ne laisse personne indifférent en Corse. Entretien.

Kylian, avez-vous été surpris que l’Amiens SC démarre la saison par une victoire 3-0 ?

J’y croyais. On travaille dur pour ça. La préparation, les entraînements, c’était compliqué, dur physiquement pour tout le monde. On râlait même. Au final, on est bien content quand on est en forme, qu’on court tous ensemble pendant le match. Ça fait du bien. On a eu une longue préparation cette année. On a réussi à mettre en place ce qu’on voulait. On gagne 3-0, ça met tout le monde plus à l’aise, une bonne ambiance dans le groupe directement. C’est toujours mieux pour travailler.


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Sans parler de soulagement, ce succès n’était-il pas nécessaire pour chasser les doutes suscités par l’été vécu par le club, entre le changement de dimension du projet et un mercato minimaliste ?

Non, on n’avait pas besoin de se rassurer. Tout ce qui est mercato, on ne s’en occupe pas, les joueurs. On est là pour jouer. On est simplement content d’avoir gagné le match. Dire qu’on est soulagé, par rapport à tout ça, non. Ce n’est pas notre souci.

Comment avez-vous vécu cet été avec les départs qui s’accumulaient ?

On savait à peu près qui allait partir et rester. On n’a pas été surpris. Comme dans tous les clubs, on regarde si du monde arrive. On a eu quelques renforts (deux, Elyess Dao et Rémy Vita, ndlr). On a vu le week-end dernier que tout allait bien. On ne s’inquiète pas dans le vestiaire.

Ce n’est jamais facile d’aller gagner à Furiani. C’est un bon test.

Il faut désormais confirmer cela à Bastia…

Il faut continuer sur ce qu’on fait, travailler tous ensemble, avec les jeunes, les aider. Je pense que ça peut donner un bon groupe et permettre d’enchaîner les victoires. On sait que ce sera compliqué à Bastia. C’est une autre équipe. Chez eux, on sait que ce sera intense. On va essayer de reproduire ce qu’on a fait là-bas l’année dernière. C’est une équipe costaude, hargneuse, agressive.

C’est un vrai bon premier test donc…

Ce n’est jamais facile d’aller gagner à Furiani. C’est un bon test. Si on arrive à aller gagner là-bas, on lancera bien la saison avec deux victoires. On les avait joué tôt aussi l’an dernier, dès la 3e journée. J’espère qu’on en fera de même en gagnant. C’est un vrai bon déplacement.

Est-ce un gros avantage d’avoir deux jours de récupération en plus, Bastia, ayant joué lundi soir ?

Je pense, oui. Ce n’est pas à moi de faire les calendriers, mais on a eu une semaine, eux un peu moins. Peut-être qu’ils seront dans l’euphorie du match, ou un peu fatigués. Je ne sais pas. Cela dépend. Parfois, on est meilleur quand on enchaîne les matches tous les trois jours.

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Daniel Derajinski/Icon Sport

Je pense avoir passé un palier, que ce soit dans mon football, mon comportement et ma mentalité sur le terrain.

Il y a un an, à votre arrivée, vous aviez justifié votre venue à l’Amiens SC par l’envie de « faire un bond en avant« . Cela avait suscité quelques remous en Corse. Pouvez-vous en dire un peu plus sur le fond de votre pensée et avez-vous le sentiment que l’objectif est rempli ?

Cela avait heurté certains, mais ceux qui me connaissent savent ce que je voulais dire. C’était personnellement, dans ma carrière. Je ne comparais pas du tout les clubs. Cela avait fait jaser un peu. Je pense avoir passé un palier, que ce soit dans mon football, mon comportement et ma mentalité sur le terrain. Je suis très content. Les sifflets à mon retour en Corse ? C’est le football. C’est comme ça dans tous les clubs, avec plein de joueurs. Ce n’est pas grave, ça ne me dérange. Tout le monde sait que tout va bien avec tout le monde là-bas. J’ai des amis là-bas. Certains s’en servent peut-être comme prétexte. D’autres l’ont peut-être vraiment mal pris. Ce n’est pas grave.

L’objectif présidentiel est le maintien. Vous, au sein du vestiaire, après avoir terminé huitième l’an dernier, qu’ambitionnez-vous ?

Quand on commence une saison, qu’on a fini la dernière à la huitième place, on est forcément ambitieux. On veut toujours faire mieux. Le club a fixé des objectifs, qui font partie des nôtres, à savoir le maintien. C’est sur la route on va dire. On va essayer de gagner le plus de match, de bien se placer comme l’an dernier et mieux prendre les virages importants. On a été là en embuscade, mais on a raté le coche à des moments cruciaux. Il y avait deux-trois matches à mieux négocier pour être en haut à la fin de la saison. Avec l’expérience, on va essayer de ne pas reproduire les mêmes erreurs, de mieux négocier les virages.

Qu’est-ce qui fera la force de l’Amiens SC cette saison ?

Un mélange de tout, entre l’insouciance des jeunes et la connaissance entre les cadres. On dit qu’il n’y a pas de mercato, mais c’est une bonne chose aussi, on se connaît. L’équipe n’a pas beaucoup changé. Les automatismes défensifs et offensifs sont là. On se connaît, beaucoup de joueurs connaissent le championnat. C’est une force.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

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