Amiens SC – Omar Daf : « On ne peut pas se permettre d’enflammade » | OneFootball

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·21 août 2024

Amiens SC – Omar Daf : « On ne peut pas se permettre d’enflammade »

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Après avoir démarré la saison sur les chapeaux de roues en corrigeant le Red Star (3-0), l’Amiens SC va passer un vrai test sur la pelouse de Bastia, vendredi à l’occasion de la 2e journée de Ligue 2. Un premier déplacement qu’Omar Daf aborde avec sérénité et la certitude que son groupe ne se relâchera pas. Entretien.

Omar Daf, l’Amiens SC est en quête de confirmation après la victoire inaugurale contre le Red Star. L’idée est de démontrer que ce n’était pas le fruit du hasard…

Quand on gagne un match, il y a toujours des raisons. C’est qu’on a fait ce qu’il fallait. Maintenant, bien évidemment, il faut toujours confirmer. C’est le plus dur dans le football. Tous les week-ends, il faudra confirmer ou réagir. Ce résultat contre le Red Star a permis de valider et de récompenser le travail des garçons. Maintenant, c’est derrière nous. Bastia est un autre adversaire, avec d’autres qualités. C’est un contexte différent. A nous de nous appuyer sur notre projet de jeu, nos qualités, pour aller y faire le meilleur résultat.


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Quel était l’état d’esprit de votre groupe lundi à la reprise de l’entraînement ?

Il n’y aura pas d’enflammade, on ne peut pas se le permettre, sachant aussi les objectifs fixés par les dirigeants. C’était bien, les garçons ont fait ce qu’il fallait pour remporter le premier match. C’était important de faire tourner le compteur rapidement. Maintenant, il faudra réussir à s’adapter et répondre au défi que l’adversaire va nous proposer.

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Avec du recul, quel regard portez-vous sur ce match contre le Red Star ?

On s’attendait à ce genre de match. Le Red Star a survolé son championnat l’an dernier. Il méritait déjà de monter la saison précédente. On savait qu’on jouait une équipe de qualité. Cela s’est confirmé sur les 25 premières minutes, avec une bonne maîtrise de leur part. Techniquement, on voyait que c’était une équipe à l’aise. Notre stratégie a bien marché, on a su les sanctionner à des moments-clés. Ensuite, on a fait preuve de maturité pour bien gérer le match. Il y a simplement eu ce laps de temps où on est resté un peu plus bas. On a travaillé là-dessus pour ne pas subir aussi longtemps, surtout quand on mène au score. Après, ça se comprend aussi, ce n’était plus à nous de nous découvrir. Ce que je veux, c’est que les garçons gagnent dix mètres. Après avoir revu le match deux ou trois fois, le sentiment est le même que vendredi soir.

Qu’avez-vous pensé de Bastia lors de son premier match contre Metz ?

C’est une équipe qui travaille avec ses moyens, qui a fait une préparation à l’image de son match contre Metz. C’est une équipe solide, qui met beaucoup d’engagement, de courses sur les transitions. C’est une équipe qui joue vers l’avant, qui se projette, avec des profils de vitesse et de percussion comme Boutrah, Bianchini et Rodrigues, même Tomi. Sur le plan défensif, c’est une équipe qui défend en avançant.

Chaque match, c’est l’équipe la plus efficace, la plus en forme à l’instant-T qui l’empotera.

Vous disposez de 72 heures de récupération supplémentaire, est-ce forcément un gros avantage ?

Plus tard dans la saison, oui. A ce moment, je ne pense pas. On sort d’une préparation estivale, où on a enchaîné tous les trois jours. Tous les clubs sont prêts. Ce qui était important pour nous, c’était de bien récupérer, de bien travailler cette semaine, de préparer notre match en fonction de nos moyens, de nos qualités, pour ramener un bon résultat de ce déplacement.

Quels progrès devez-vous encore effectuer pour ramener quelque chose de ce premier déplacement ?

Sur le premier match, c’était cohérent. Maintenant, dans un championnat, il faut être constant, capable de répéter ce genre de performance sur la durée. Entre les équipes, ça se joue à pas grand-chose. Chaque match, c’est l’équipe la plus efficace, la plus en forme à l’instant-T qui l’empotera. Il y a des équipes qui ont plus de moyens, avec des effectifs pléthoriques, des bancs de touche qui peuvent faire la différence en cours de match, à l’image du Paris FC à Caen. Ça peut jouer sur la durée d’un championnat.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

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