Amiens SC – Rodez AF : « On a retrouvé notre force collective », la réaction de Victor Lobry | OneFootball

S’il a fallu un Paul Bernardoni de gala en première période pour empêcher l’Amiens SC de prendre l’eau en première période contre Rodez (2-1), ce samedi à l’occasion de la 11e journée de Ligue 2, Victor Lobry estime que les Amiénois n’ont jamais réellement paniqué. Entretien.

Victor, on a clairement vibré avec vous sur ce match…

C’est ce qui nous caractérise un peu. On est capable de renverser des matchs, on l’a déjà prouvé la saison passée. On voulait retrouver un peu cette solidité à domicile. Malheureusement, on prend un but assez tôt. Ce qui va nous permettre de faire une bonne saison, c’est d’avoir des valeurs pour renverser les matches.

Vous avez fait peur à beaucoup de monde en première mi-temps quand même…

En fait, on trouvait le constat un peu dur de l’intérieur du terrain parce qu’on a eu quand même des situations. Certes, on a mal géré, on n’a pas été au bout. Mais on savait qu’on pouvait quand même les mettre en danger. Du coup, on était quand même confiants. On est rentrés en deuxième mi-temps avec beaucoup de confiance, beaucoup d’envie et on a eu plus de réussite. On a été au bout de nos intentions et ça nous a souri.

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Il n’y avait donc pas le feu à la mi-temps ?

On était quand même plus confiants que le coach. C’est vrai que lui était un petit peu énervé et il nous a remonté un petit peu. On a réussi à renverser le truc, tant mieux.

Avec un Paul Bernardoni à ce niveau, il ne pouvait rien vous arriver…

C’est ça. On arrive à compter sur tout le monde, à tirer les énergies de tout le monde. Aujourd’hui, ça nous réussit, tant mieux. A Nancy, c’était Coleen (Louis) qui nous avait fait du bien en rentrant dans le onze. Aujourd’hui, c’est Kylian (Kaïboue) qui revient titulaire après un moment sur le côté. C’est comme s’il n’était jamais parti, il a fait un gros match. On sait qu’on peut compter sur tout le monde.

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Pouvez-vous nous parler de Paul Bernardoni. Au-delà du terrain comment ça se passe au quotidien, sachant que ce n’était pas simple de prendre la suite de Régis Gurtner…

Ce n’était pas facile de prendre la suite. Je pense que c’est incomparable. Ce sont deux styles complètement différents, deux hommes totalement différents. Sans remuer le passé, Régis (Gurtner) a été un top gardien du championnat sur les six mois passés avec lui. Paul est arrivé, il a pris la suite. Il arrive aussi à nous maintenir à flot quand il faut. Il permet de faire les sauvetages au bon moment.

Deux victoires d’affilée, ça doit lancer quelques jours…

Il faut rester serein en tout cas. Il faut savoir que notre réussite d’aujourd’hui, ce n’est peut-être pas celle de demain. On est passé par des moments un peu plus compliqués. Il faut continuer à aller de l’avant, à tirer vers le haut.

Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

On a l’impression qu’il s’est passé quelque chose au sein du groupe cette semaine. On a ressenti une énergie différente. Peut-on dire que le groupe s’est encore plus soudé dans la difficulté ?

Oui, on a retrouvé un peu notre force collective. Et ça fait du bien. On a beaucoup bossé pendant la trêve. Cela a permis de couper et de vraiment retravailler sur nos bases. Quand on est un peu chamboulé comme ça, il faut retrouver nos racines, nos valeurs. Et c’est ce qu’on a fait.

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Le plus dur maintenant est de réussir à faire un match plein, car même à Nancy la deuxième mi-temps fut difficile…

Les adversaires jouent aussi ! Nous, il faut qu’on reste sur nos qualités. Alors certes, ça ne va pas tout le temps être brillant. Mais tant que c’est efficace, ça nous va bien. A Nancy, on montre qu’on peut subir pendant 45 minutes, qu’on ne tremble pas et qu’on reste solide. Je pense que c’est une force pour faire une belle saison. Plus on va être constant dans nos matches, plus on va être constant dans la saison. Plus on sera serein, plus ce sera facile pour nous. On a vu contre Saint-Etienne que même les grosses équipes peuvent avoir des moments compliqués dans les matches.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photos : Baptiste Fernandez/Icon Sport