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·23 mai 2025

Ancelotti : "Je souhaite bonne chance à Xabi Alonso, qu'il en profite"

Image de l'article :Ancelotti : "Je souhaite bonne chance à Xabi Alonso, qu'il en profite"

Carlo Ancelotti s'est présenté en conférence de presse avant de diriger son tout dernier match sur le banc du Real Madrid, face à la Sociedad au Bernabéu (samedi, 16h15).

Son ressenti avant son dernier match sur le banc


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Evidemment ce sont des jours très spéciaux.  C'est mon dernier match. Comme toujours, quand une étape se termine, il y a beaucoup d'émotion. Et c'est ce qui m'arrive. Mais je ne suis pas triste, pas du tout, je suis très heureux. J'ai essayé de faire de mon mieux et nous partons d'ici heureux et satisfaits, parce que tôt ou tard... cela devait arriver. Je vous remercie pour cette période : les joueurs, le club, le président... nous avons passé de bons moments pendant cette période. Avec beaucoup d'affection, d'aide et de gratitude pour l'opportunité d'entraîner des joueurs spectaculaires. Cette période touche à sa fin, elle a été assez longue, mais elle s'est bien terminée. Je ne me suis jamais disputé avec le président et je ne le ferai jamais. Pas le dernier jour non plus. Tout va bien. Une nouvelle étape commence et je l'aborde avec le même enthousiasme que celui avec lequel je suis arrivé ici. Cette période a été fructueuse, nous avons beaucoup gagné et je considère que tenir plus de 700 conférences de presse avec vous est également un succès (rires). Nous avons passé de bons moments. Mais en supporter 700... je ne pense pas que cela ait été si facile. Certaines questions n'ont pas toujours été agréables (rires).

Comment s'annonce la journée d'adieu de demain ?

Ce sera comme il se doit. Ce sera très agréable. Comme je l'ai dit, ce sont des journées émouvantes, vous parlez aux joueurs... et à tant de gens. Mes relations avec tout le monde ont été très bonnes et j'apprécie l'atmosphère : les cuisiniers, ceux qui m'ont préparé de la carbonara avant les matchs, je remercie tout le monde.Ce sont des journées spéciales, mais je n'ai rien fait de nouveau.

Demain, il quittera le Bernabéu pour ne plus y revenir... Sera-t-il ému ?

Oui, je suis très vite ému. Ce sera une journée émouvante. Si je pleure, il n'y a pas de problème. Ce sera un moment agréable et je le partagerai avec Modric... qui a été d'un soutien spectaculaire dans cette étape au Real Madrid. Quelqu'un de fantastique, une légende. Ce sera bien de faire mes adieux avec lui.

Vous avez réussi à recevoir un hommage pour votre départ, ce qui est rare à Madrid...

Je suis fier d'avoir eu la chance d'entraîner ce club. Le succès de tout ce que j'ai réalisé depuis 2013 est là. Je veux dire au revoir avec l'affection que j'ai pour le club.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs entraîneurs du Real Madrid ?

Je ne veux pas donner de conseils, chacun a sa propre méthodologie. Mais qu’ils profitent du Real Madrid. Xabi Alonso sera le premier et je lui souhaite toute la chance du monde. Il a les qualités requises pour entraîner le Real. Qu'il en profite, c'est tout ce que j'ai à dire.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs entraîneurs du Real Madrid ?

Je ne veux pas donner de conseils, chacun a sa propre méthodologie. Mais qu’ils profitent du Real Madrid. Xabi Alonso sera le premier et je lui souhaite toute la chance du monde. Il a les qualités requises pour entraîner le Real. Qu'il en profite, c'est tout ce que j'ai à dire.

Quelle a été votre meilleure soirée au Bernabéu ?

Pfiouu, il y en a eu beaucoup, beaucoup ! C'est très difficile d'en choisir une. Mais je retiens les remontadas, parce que ce sont des choses qui ne s'expliquent pas encore. Je retiens surtout ça. Celles face au PSG, Manchester City et Chelsea. Elles resteront à jamais inoubliables.

Comment gérez-vous le fait de finir au Real et de partir au Brésil ?

C'est un sentiment très agréable, très agréable. Je suis très heureux d'avoir l'opportunité de ne pas trahir le Real Madrid avec un autre club et d'aller dans l'équipe nationale qui a le plus d'histoire, celle qui a été cinq fois championne du monde. C'est un grand défi, mais je suis enchanté de pouvoir préparer une Coupe du monde avec le Brésil.

Comment voulez-vous que l'on se souvienne de vous au Real Madrid ?

Comme un bon entraîneur, évidemment. Mais le temps nous le dira. En ce moment, même si je fais mes adieux, je ressens l'affection de beaucoup de gens et cela me rend très très heureux.

Lorsque vous quitterez le Brésil... aimeriez-vous revenir à Madrid ?

Ce sont des choses que je ne sais pas (sourires). Je n'ai pas envie d'entraîner un autre club après le Real Madrid. C'est ce que j'avais dit et je le maintiens. Dans le futur... je ne sais pas. Mais la chose la plus immédiate est de bien faire avec le Real Madrid.

Qu'est-ce qui est le plus compliqué à Madrid ?

Ce n'est pas compliqué. Un entraîneur a beaucoup de responsabilités, ce club est exigeant et doit l'être parce que Madrid a une histoire qui ne lui permet pas de faire les choses autrement. L'exigence est quelque chose de fondamental, c'est une explication pour comprendre le succès. Pour moi, c'est le plus facile d'être ici parce qu'on a tout. La qualité des joueurs, un club qui est un vrai club de football et non une entreprise. C’est plus facile d'être entraîneur ici que n'importe où ailleurs.

Comment voyez-vous l'évolution du football ces dernières années ?

Il a changé. Et j'ai vu que si je ne m'adaptais pas, je ne gagnerais plus la Ligue des champions. Mais dans cette deuxième phase, j'ai été aidé par une équipe d'entraîneurs jeunes, enthousiastes et désireux d'apprendre. Aujourd'hui, la préparation d'un match est beaucoup plus analytique qu'auparavant. Il y a beaucoup d'aspects qui, il y a 20 ans, n'étaient pas pris en compte. Mais, comme je l'ai dit, j'ai eu un staff qui m'a donné l'enthousiasme nécessaire pour évoluer. Je ne suis plus la même qu'en 1995 ou en 2013.

Selon vous, qu'est-ce qui doit changer dans l'équipe, prochainement ?

Je ne sais pas, je ne veux pas m'étendre sur le sujet. Comme je l'ai dit, le club a tous les outils pour être compétitif l'année prochaine, et ce sera toujours l'objectif du Real Madrid. Demain, je dirai au revoir avec Modric... qui a été un exemple pour tout le monde. Et pour un entraîneur, avoir quelqu'un comme lui... parce qu'il y a beaucoup de joueurs avec beaucoup de qualité, mais il a su rendre la qualité compatible avec l'âme. Et il a fait de lui une légende du Real Madrid. C'est très important. Quand vous êtes capable de combiner les deux, vous êtes une légende. Et quand ce n'est pas le cas, vous êtes un joueur normal.

Regrettez-vous l'une ou l'autre de vos décisions au cours de ces six saisons ?

Non, non (rires). Je sais que j'ai fait beaucoup d'erreurs, un bon paquet, mais comme j'en ai fait beaucoup, je ne peux pas vous dire laquelle m'a le plus affecté. Mais rien ne m'a empêché de dormir.

Comment aimeriez-vous que l'on se souvienne de vous ?

Je ne sais pas... Je ne sais pas... Mon travail peut être jugé, il n'y a pas de problème. Mais je ne suis pas un entraîneur, je suis une personne qui fait le travail de l'entraîneur. Il y aura des gens qui penseront plus ou moins de bien de mon travail, ça ne me dérange pas. Mais je ne veux pas que l'on se souvienne de moi comme d'une mauvaise personne.

Comment aimeriez-vous que l'on se souvienne de vous ?

Je ne sais pas... Je ne sais pas... Mon travail peut être jugé, il n'y a pas de problème. Mais je ne suis pas un entraîneur, je suis une personne qui fait le travail de l'entraîneur. Il y aura des gens qui penseront plus ou moins de bien de mon travail, ça ne me dérange pas. Mais je ne veux pas que l'on se souvienne de moi comme d'une mauvaise personne.

Pensez-vous que c'est la fin d'une époque ?

On peut penser qu'une génération dorée s'achève avec Modric. Même si il reste encore Carvajal. Mais cette génération, comme tout le reste, doit avoir une fin à un moment donné. Et beaucoup sont partis : Casemiro, Cristiano Ronaldo... et le Real Madrid a continué, comme il continuera, à être le meilleur club du monde.

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