Real France
·5 novembre 2024
In partnership with
Yahoo sportsReal France
·5 novembre 2024
Carlo Ancelotti fait face, ce soir à 21 heures au Bernabéu, à un club historique qui a une place spéciale dans son cœur, l'AC Milan.
Un parfum des grands soirs en Ligue des champions au stade Santiago Bernabéu qui a besoin de changer d'air après la déroute 4-0 face au Barça lors du Clasico. Une affiche qui rappelle la finale de la Ligue des champions 1957-1958 remportée 3 buts à 2 par les Merengues (Di Stéfano, Rial et Gento), pour le troisième sacre d'affilée du Real Madrid à l'époque. Un face à face historiquement parfaitement équilibré en Ligue des champions : 15 confrontations pour 6 victoires pour le Real Madrid, 3 nuls et 6 victoires pour Milan.
Arrigo Sacchi, ancien entraîneur de l'AC Milan (1987-1991 et 1996-1997), qui connaît bien la rivalité mythique entre les deux clubs les plus titrés de l'histoire de la Ligue des champions, s'est exprimé auprès de la Gazzetta dello Sport sur le choc de ce soir, et a évoqué sa relation avec Carlo Ancelotti. "Carlo est un homme charmant, il m'a appelé au moins sept fois ces derniers jours. Il est intelligent et modeste, après tout ce sont des qualités qui ne voyagent jamais séparément. C'est le premier joueur que j'ai réclamé à Berlusconi. Je suis arrivé à Milan, je lui ai dit immédiatement que nous gagnerions le championnat avec lui", a-t-il déclaré à propos de Carletto.
De plus, Sacchi met en garde le Real Madrid avant ce match, en faisant appel au glorieux passé de Milan : "J'espère que tous les joueurs connaissent l'histoire du Milan, une histoire qui est dans les livres du football. Le club avec son style et sa vision passe au-dessus de l'équipe et l'équipe passe avant chaque individu, tout commence ici". De son époque comme entraîneur de l'Atlético de Madrid (1998-1999), Sacchi dévoile une anecdote en lien le Real Madrid : "En 1998, je m'entraînais à Madrid et c'est alors qu'Emilio Butragueño m'a avoué que nous avions été espionnés, étudiés".
En outre, l'Italien se rappelle également aux bons souvenirs d'une double confrontation en demi-finale de la Ligue des champions 1988-1989 : "Notre rythme était étouffant, celui du Milan de 1989. C'était la première fois qu'une équipe italienne se rendait à Santiago Bernabéu en tant que favorite".
Sacchi réussit alors à obtenir un match nul 1-1 au Bernabéu et au retour à San Siro, il remporte une victoire retentissante (5-0) : "Nous avons fait les choses avec engagement et sérieux, y compris lors des entraînements. Au match d'entraînement, nous sommes entrés en force et on a même blessé Evani. Il n'était pas facile de remplacer le joueur plus en forme que j'avais, mais j'étais sûr qu'un joueur en particulier ferait tout ce que je lui demanderai : Carlo Ancelotti. Il a fait un grand match et a marqué le premier but à San Siro également en huitièmes de finale, avec le mérite". En finale, l'AC Milan va remporter la Ligue des champions cette saison 4 buts à 0 face au Steaua Bucarest.
À propos des polémiques autour du comportement de Rafael Leão, Sacchi déclare : "Je dis juste que j'ai traité tous mes joueurs de la même manière. Bien sûr, Van Basten était le plus fort, mais je n'ai jamais fait de compromis. Entre un bon joueur et un fiable, je choisis le second. J'espère seulement que Fonseca réussira, pas seulement techniquement, mais aussi mentalement. S'il n'y a pas une harmonie totale, vous ne pourrez jamais avoir une bonne équipe".