Ancelotti prolongé, contrat monumental en vue ? | OneFootball

Le technicien Italien a réussi sa mission de qualifier le Brésil pour la Coupe du Monde 2026 malgré certaines difficultés et un niveau de jeu qui pose question là-bas. Cependant, la fédération brésilienne lui fait confiance au point de vouloir lui offrir un pont d’or pour emmener la Seleção vers un titre mondial qui leur échappe petit trop longtemps et pourquoi pas vivre le centenaire de la reine des compétitions après.

Carlo Ancelotti est parti pour rester un long moment sur le banc de la sélection brésilienne. Arrivé en juin 2025 après son dernier passage au Real Madrid, l’Italien avait pour mission de qualifier la Seleção pour la Coupe du monde 2026, mission accomplie dans la douleur. Son contrat devait initialement s’achever à la fin du tournoi organisé aux États-Unis, au Mexique et au Canada, mais la situation a rapidement évolué en interne. Plusieurs médias, au Brésil comme en Europe, annoncent désormais qu’Ancelotti devrait prolonger son mandat pour aller jusqu’au centenaire de la Coupe du Monde au minimum.

Un contrat XXL pour le Mister

Selon ces différentes sources dont AS en Espagne, la Confédération brésilienne de football serait prête à lui offrir un bail allant jusqu’en 2030. Un engagement fort, porté par son président Samir Xaud, qui ferait de l’Italien le sélectionneur national le mieux payé de la planète. Ancelotti, de son côté, n’a jamais caché qu’il se sentait pleinement investi dans ce projet : «Nous n'en avons pas parlé, mais c'est possible, oui. Je me sens très bien ici ; je n'ai pas d'autres projets que la situation actuelle avec le Brésil. Pour continuer, il faut que la CBF et moi le souhaitions. Nous ne sommes pas pressés, mais si l'objectif est d'aller de l'avant, il n'y a aucun problème», confiait-il le mois dernier, lors de la trêve internationale.

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Tout reconstruire au Brésil, une tâche immense

Le Brésil version Ancelotti est en pleine reconstruction, un processus qui entraîne forcément une certaine irrégularité dans les performances. Les récents matchs amicaux l’ont illustré : un 1-1 laborieux face à la Tunisie, puis une défaite 3-2 contre le Japon. La campagne de qualifications n’a pas non plus rassuré pleinement. Cinquième au classement, le Brésil a bouclé cette phase avec 28 points, loin derrière l’Argentine de Leo Messo, solide leader avec dix unités de plus, un gouffre pour l’opinion publique au Brésil. L’équipe a également subi un revers cinglant en Bolivie, battue 1-0 en haute altitude. Il faudra au moins faire mieux que lors des dernières éditions où le Brésil s’était fait sortir sans gloire, deux fois en quart de finale contre des équipes européennes à chaque fois : la Belgique et la Croatie. 24 ans séparent la Seleção de son dernier titre lors du Mondial en Corée du Sud et au Japon, une éternité pour une nation considérée comme étant la plus grande du XXème siècle devant l’Allemagne (et RFA), puis l’Italie.

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