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·7 septembre 2024

Ancelotti : « Quand je me fâche, je deviens assez fou »

Image de l'article :Ancelotti : « Quand je me fâche, je deviens assez fou »

Non content de proposer des masterclass depuis son retour sur le banc du Real Madrid en 2021, Carlo Ancelotti sait aussi en livrer en dehors des terrains. A l’occasion d’une conférence pour l’événement « Mexico Siglo XXI » organisé par la fondation Telmex, au Mexique, l’entraîneur italien s’est livré sur les caractéristiques de son métier, une fonction extrêmement exposée et souvent décriée au moindre faux pas. « C’est un travail qui confère beaucoup de pouvoir et de responsabilités », a confié le technicien transalpin devant un parterre d’hommes d’affaires.

Celui qui a démarré sa carrière à Milan aux côtés d’Arrigo Sacchi, l’un des plus grands managers de tous les temps, a conscience que son expérience est un atout acquis à la sueur de son front. « L’expérience ne s’achète pas : c’est quelque chose qui vient avec le temps, mais pas la connaissance », a-t-il poursuivi dans des propos relatés par Marca. Questionné sur son rapport au leadership, Carlo Ancelotti se veut lucide. « Il est important d’écouter et de ne pas penser que vous savez tout parce que vous êtes le patron. Vous pouvez toujours apprendre », a plaidé l’homme aux 3 Ligues des champions en tant qu’entraîneur.


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Ancelotti promet une grande saison

Carlo Ancelotti a également évoqué le Real Madrid version 2024-2025, et notamment l’arrivée de la superstar Kylian Mbappé. Pour lui, ces nouveautés ne vont pas affecter la marche en avant de son groupe. « Mbappé, et Endrick s’adaptent très bien. Nous allons faire une belle saison dans toutes les compétitions », a-t-il promis.

Sauf que pour le moment, les éléments ne ménagent pas la Casa Blanca et son staff. Entre les contreperformances à Majorque et Las Palmas en championnat, l’avalanche de blessures en défense centrale et la timidité actuelle du front offensif, les nerfs de Carlo Ancelotti sont mis à rude épreuve. « Il faut toujours être positif sur le banc car on doit parler aux joueurs. Ce n’est pas vrai que je suis toujours calme. Je me mets rarement en colère, mais quand je me fâche, je deviens assez fou », a révélé le coach transalpin, comme pour souligner que sa naturelle placidité peut laisser place à un meneur d’hommes impitoyable.

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De cet état colérique peut naître aussi une relative solitude, inhérente à toute carrière d’entraîneur. « Trois ou quatre heures avant un match, la transpiration arrive toujours, le cœur s’emballe, les pensées négatives arrivent. C’est toujours pareil… » D’autant que malgré la présence de ses adjoints à ses côtés, c’est souvent le coach principal qui est la cible de toutes les critiques dès le moindre match nul.  « La critique vous dérange lorsque vous n’êtes pas capable de faire de l’autocritique. Si vous le faites, la critique passe au second plan », affirme Carlo Ancelotti.

Remise en question face à la presse mais aussi devant le vestiaire, au sein duquel l’entraîneur madrilène prend soin de placer le relationnel au centre des ses priorités. « Je demande parfois aux joueurs « qui es-tu » et ils me répondent « je suis un joueur ». Et je leur dis « non, tu es une personne qui joue au football. » Une vision décidément à part pour un homme qui entame sa 4e saison consécutive à la tête de la Maison Blanche.

TS.

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