OnzeMondial
·8 novembre 2025
Anecdote dingue de Stambouli (Metz) sur Pochettino, bataille XXL pour une star de Lille, le coach de Dunkerque balance sur le Barça

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Interrogé sur son passage à Tottenham, Benjamin Stambouli a évoqué une anecdote sur les exigences de Mauricio Pochettino. Un espoir du LOSC va devoir choisir entre deux sélections. Albert Sánchez, maintenant sur le banc de Dunkerque en Ligue 2 a vidé son sac sur son expérience vécue au sein du club catalan.
Evoluant désormais en Ligue 1 à Metz, Benjamin Stambouli n’a rien oublié de ses premières heures sous le maillot de Tottenham. L’ancien Montpelliérain s’est confié à L’Equipe sur l’un des entraînements les plus marquants de sa carrière, sous les ordres de Mauricio Pochettino. «Mon premier avec Tottenham. Ce sont des jeux, des un-contre-un, il faut aller presser le gardien, tu répètes le truc 150 fois, l'intensité est incroyable. Après, on a une course très longue, de l'intermittent, je finis et je vomis. Le coach Mauricio Pochettino me dit : "Welcome in England." Je prends ma douche, vais pour rentrer à l'hôtel et l'adjoint me dit : "Tu vas où ? Il y a séance dans une heure." C'était de la gym. Il y avait trois mecs pour un joueur et ils te gueulent dessus : "Plus bas ! Plus haut ! Plus fort ! Encore une !" C'est la culture d'aller au bout."» Un baptême du feu à qui résume le travail mis en place par Pochettino dans le club londonien. Stambouli évoque aussi le soin du détail et la précision chirurgicale dans sa préparation. «À Tottenham, Pochettino faisait des séances supplémentaires d'une heure l'après-midi, une ou deux fois par semaine, pour tirer au but avec plein d'exercices différents. Après, tu vois Harry Kane, Heung-Min Son, Dele Alli et Christian Eriksen casser les lucarnes. Il n'y a pas de secret.»
L’avenir en sélection de Fernández-Pardo reste incertain. L’attaquant du LOSC, déjà international belge dans toutes les catégories de jeunes, a récemment changé son affiliation pour pouvoir représenter l’Espagne, mais, malgré quatre convocations avec les Espoirs ibériques, il a systématiquement décliné l’appel. D’après AS, le joueur n’a pas encore tranché. Sa première apparition sous les couleurs espagnoles le rendrait inéligible pour la Belgique, un choix lourd de conséquences à l’approche de la Coupe du monde. Lors de la dernière trêve internationale d’octobre, David Gordo, sélectionneur des Espoirs espagnols, l’avait convoqué une nouvelle fois, en vain. «Son absence ne m'inquiète pas ; les joueurs figurant sur la liste sont des joueurs engagés», a-t-il déclaré en conférence de presse. S’il a officiellement demandé un changement de fédération auprès de la RFEF, ce choix est irrévocable. Tant qu’il n’aura pas porté le maillot espagnol en match officiel, la porte belge reste entrouverte.
Après quatre saisons passées au Barça, d’abord comme adjoint puis comme entraîneur principal de l’équipe réserve, Albert Sánchez découvre cette année la Ligue 2 avec Dunkerque. Dans un entretien pour la rubrique ADN Masia du journal SPORT, il est revenu sur ses années barcelonaises et sur la pression inhérente à un tel poste. «Les choses se sont passées ainsi. La vérité, c'est que j'ai traversé une période difficile. Il y a eu beaucoup de blessures et des situations comme celles d'Unai Hernández et de Pau Prim, et honnêtement, je me sentais tellement responsable de l'équipe réserve du Barça que je le prenais trop à cœur. Je me sentais mal pour les joueurs, pour le club et pour moi-même. En rentrant chez moi, je me disais : "Albert, il faut que ça marche", et si les résultats n'étaient pas au rendez-vous, je le prenais très mal. C'était l'opportunité d'une vie, et j'avais l'impression de ne pas pouvoir me permettre d'échouer.» Le Catalan poursuit, lucide et ému : «Au final, ce n'est qu'un travail, et cela ne devrait pas affecter la vie personnelle, mais si je dois faire une autocritique, c'est celle-ci. Je pense que j'aurais dû en profiter davantage et moins souffrir. Les jours passent, et on ne réalise pas ce que c'est que d'entraîner ici, contrairement à quand j'étais…»
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