Angers – Le président Saïd Chabane sur la crise des droits TV : « Il y a des joueurs qu’on voulait garder qu’on va être obligé de laisser partir » | OneFootball

Angers – Le président Saïd Chabane sur la crise des droits TV : « Il y a des joueurs qu’on voulait garder qu’on va être obligé de laisser partir » | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: MaLigue2

MaLigue2

·17 juillet 2024

Angers – Le président Saïd Chabane sur la crise des droits TV : « Il y a des joueurs qu’on voulait garder qu’on va être obligé de laisser partir »

Image de l'article :Angers – Le président Saïd Chabane sur la crise des droits TV : « Il y a des joueurs qu’on voulait garder qu’on va être obligé de laisser partir »

Le dossier des droits TV a trouvé une issue, et surtout deux acheteurs, DAZN et beIN Sports, afin d’assurer la diffusion du championnat de Ligue 1 l’an prochain et jusqu’à la saison 2028-2029. Sauf si les présidents des différents clubs de l’élite et la LFP parviennent à glisser une clause de sortie qui leur permettrait de partir à la recherche d’un meilleur accord après deux ou trois ans. Car si les 500 millions d’euros annuels offert par les chaînes anglaise et qatarienne pour acquérir les droits TV ont été acceptés et perçus comme un moindre mal au vu de la situation, bon nombre de présidents restent mécontents de la somme négociée.

Parmi eux, Saïd Chabane est monté au créneau, ce mardi, dans les colonnes de nos confrères de Ouest-France. Le président d’Angers n’a pas hésité à exprimer son inquiétude quant à l’état du football français, qui vient donc de percevoir le montant le plus faible depuis 20 ans pour ses droits de diffusion.


Vidéos OneFootball


Au sujet de l’impact sur le train de vie de son club

« Il y a des joueurs qu’on voulait garder qu’on va être obligé de laisser partir. Il va falloir prêter des joueurs aussi, pour faire baisser la masse salariale, qui représente entre 60 et 70 % du budget. Aujourd’hui, la masse salariale joueurs brute est de 12 M€. Si j’étais brut de décoffrage, je dirais qu’il faudrait la baisser de moitié, mais c’est impossible. On va essayer de faire le maximum, tout en gardant à l’esprit de composer une équipe compétitive. Mais on sera obligé de faire une vente, cet été ou en décembre, pour pallier le manque de recettes. »

Photo Anthony Dibon/Icon Sport

À propos de Publisher