Angers SCO - Ses ambitions avec le SCO d'Angers, les progrès de son équipe... Alexandre Dujeux se confie | OneFootball

Le coach du SCO d'Angers, Alexandre Dujeux, s'est confié au cours d'un entretien accordé à L'Équipe. Il est notamment revenu sur l'excellente première partie de saison du SCO. 

Étonnant 10ème (22 points), le SCO d'Angers, plus petit budget de Ligue 1, réalise une première partie de saison convaincante et ne se trouve qu'à 5 points du top 6. Les Scoistes restent sur une magnifique victoire sur sa pelouse du stade Raymond Kopa face au FC Nantes (4-1, analyse) et ont ainsi signé une quatrième victoire sur les cinq derniers matchs. 

Au cours d'un long entretien accordé à L'Equipe, le maestro de cette équipe, Alexandre Dujeux, s'est confié sur le début de saison et sur ses ambitions avec le SCO d'Angers. 

"On a envie de s'autoriser pleins de choses"

Le coach de 49 ans assure que son équipe peut encore s'améliorer et se prend à rêver de l'impossible. "C'est très bien. Mais avec ce groupe-là, l'idée est toujours la recherche de progression. Parce qu'on a des jeunes et des garçons avec un peu plus de bouteille mais encore capables. Et puis je pense que dans l'expression collective, l'équipe peut encore s'améliorer. Donc l'idée, c'est d'être heureux du moment présent et puis aussi de challenger ces joueurs. Il faut être un peu déraisonnables. Si on a trop conscience des choses, des budgets, on ne s'autorise rien. Nous, on a envie de s'autoriser plein de choses. Il faut savoir si les joueurs sont ambitieux ou s'ils restent dans la case dans laquelle on les range. Moi, je suis convaincu. À eux aussi de savoir ce qu'ils veulent vraiment" a-t-il expliqué.

Alexandre Dujeux a également mis en avant les progrès de son équipe tout au long de cette première partie de saison.

"Dans le jeu. Parce que je suis convaincu que c'est par le jeu qu'on doit y arriver. Les garçons ont une part de responsabilité énorme, donc on cherche à les responsabiliser au maximum. C'est pour ça qu'à l'entraînement, on cherche à ne pas leur donner les réponses, en tout cas pas tout de suite. L'idée, c'est qu'ils puissent être en capacité de résoudre des problèmes par rapport à ce que fait l'adversaire. Je pense au match d'Auxerre (gagné 2-0) où on les attend à 5 et puis ils arrivent à 4. S'ils n'ont pas une aptitude à gérer ça, on peut être en difficulté. C'est un juste milieu aussi, car on cherche à avoir notre identité. Après, les bonnes idées, je dois être en capacité de les retranscrire. Avant Lens (1-2), on avait fait une très mauvaise séance tactique au niveau défensif. Et en échangeant avec les joueurs sur le pressing haut, on avait décidé de ne pas faire comme ça. On doit changer d'avis parfois. L'idée n'est pas de mourir avec ses idées." a-t-il confié.