Stade Rennais Online
·31 mars 2025
Angers - Stade rennais : Rennes de nouveau d’attaque

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·31 mars 2025
Avec une victoire 3-0 à Angers, le Stade rennais a mis fin à sa mauvaise série et montré un autre visage offensif. Offensive, Habib Beye avait choisi la solution offensive. (…)
Avec une victoire 3-0 à Angers, le Stade rennais a mis fin à sa mauvaise série et montré un autre visage offensif.
Offensive, Habib Beye avait choisi la solution offensive. Dimanche contre Angers, l’entraineur rennais qui avait laissé espérer du changement dans le choix des hommes mais aussi du système, a fait les deux. Dans un 3-4-3 doté de deux milieux de terrain et trois attaquants, Beye affirmait après la rencontre sa vision, en ayant aligné « cinq offensifs ».
Devant la paire Cissé-Fofana, le duo Kalimuendo-Meité était reconduit mais associé à Kazeem Olaigbe, pour la première titularisation de la recrue hivernale. Le jeune Belge était lancé parfaitement par Meité sur le premier but, qu’il offrait à Kalimuendo au terme d’une belle action collective, ce qu’on n’a plus vu depuis longtemps. Olaigbe a amené un profil différent au onze, d’autres solutions offensives, et une influence traduite par un jeu qui a largement penché à gauche pour Rennes.
Excentré droit et moins en pointe, Kalimuendo a décroché, participé au jeu, et inscrit au final ses douzième et treizième buts de la saison, concluant dans la temps additionnel un autre beau mouvement emmené par James et Koné, entrés en jeu et entreprenants, à l’image du joueur prêté par l’OM qui a lui marqué son premier but avec Rennes, d’une frappe lointaine, ce qu’on n’a pas vu souvent.
En 90 minutes, le SRFC a tiré 14 fois, cadré 6 fois, et marqué 3 fois. « Ils nous ont donné une leçon d’efficacité aujourd’hui », jugeait Jim Allevinah après la rencontre, le plus remuant des Angevins ayant trouvé sur sa route un bon Brice Samba à qui le Stade rennais doit beaucoup ce succès également. Car le score ne reflète peut-être pas les trous d’air qu’a connu l’équipe bretonne, en fin de première période et au retour des vestiaires. Angers s’est procuré quatre occasions marquantes, mais n’a pas réussi à chambouler la physionomie de la rencontre.
« Je préfère le match de mon équipe contre Strasbourg où on perd l’équilibre mais au moins il y a de la folie, et on sait où tout peut arriver, mais au moins l’équipe a du relief, de la saveur », confiait avant le match Habib Beye, qui attendait plus de ses éléments offensifs. À Angers, le coach a eu tout ça, face à un concurrent désormais 5 points derrière.