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·12 septembre 2025
Anthony : "Voir mes enfants chanter en parcage est un bonheur"

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·12 septembre 2025
Pour mettre en lumière les supporters de l’AS Monaco qui portent les Rouge et Blanc dans leur cœur, la série qui leur est dédiée se poursuit. Pour le 2e épisode de la saison, pars à la rencontre d’Anthony, membre des Munegu Burgundy.
Ils voudront prendre les trois points sur la pelouse d’Auxerre pour bien débuter ce deuxième cycle de compétition. Et pour cela, les joueurs de l’AS Monaco pourront notamment compter sur le soutien en parcage d’Anthony, 40 ans, supporter des Rouge et Blanc depuis 1997. Originaire de Chaumont, ce directeur d’agence bancaire, également membre des Munegu Burgundy, s’est confié avant cette quatrième journée dans le cadre de notre série Partout Toujours. Extraits. 🎙️
Bonjour Anthony. Pour débuter, raconte-nous comment ta passion pour l’AS Monaco est arrivée ?
Je suis supporter de l’AS Monaco depuis le titre de champion 1997, j’avais 13 ans. C’était donc l’époque avec Fabien Barthez, Enzo Scifo, Thierry Henry, David Trezeguet et consort. Puis dans la foulée, il y a eu la Coupe du Monde 98, où j’ai suivi entre autres Henry, Trezeguet, Emmanuel Petit ou Barthez. Et puis après, c’est monté en puissance, j’ai notamment fait un peu de déplacements sur l’épopée 2004 où j’avais été à la finale à Gelsenkirchen.
Avant tes 13 ans, suivais-tu déjà le foot ?
J’ai joué au foot pendant 30 ans, je suivais et puis la passion pour l’AS Monaco est arrivée à ce moment-là lorsque j’avais 13 ans. Quand tout le monde commençait à suivre l’Olympique de Marseille, j’ai eu un petit coup de cœur pour les Monégasques. J’étais le seul à supporter le Club parmi mes connaissances.
N’ayant pas des parents fans de foot, c’était compliqué de venir au Stade Louis-II. C’était ensuite plus simple lorsque j’ai commencé à travailler et que je suis devenu majeur. Par exemple, comme j’ai déjà pu le dire, j’ai effectué le déplacement à Gelsenkirchen quand j’avais 20 ans.
Mon joueur préféré était Pontus Farnerud. J’ai vraiment adoré son jeu et le fait que c’était un bosseur dans l'ombre. Quand il est arrivé avec John Arne Riise, je m’étais dit que c’était de bons paris sur l'avenir. Chose que l’on fait d’ailleurs encore aujourd’hui. Pour revenir à Farnerud, j'ai toujours bien aimé son travail dans la récupération
AnthonySon joueur préféré
A l’époque, de quel joueur es-tu tombé amoureux ?
Au début, dans les années 2000, mon premier maillot était floqué du nom de Trezeguet, j’ai eu un véritable coup de cœur pour lui. Et ensuite, mon joueur préféré était Pontus Farnerud. J’ai vraiment adoré son jeu et le fait que c’était un bosseur dans l’ombre.
Quand il est arrivé avec John Arne Riise, je m’étais dit que c’était de bons paris sur l’avenir. Chose que l’on fait d’ailleurs encore aujourd’hui. Pour revenir à Farnerud, j’ai toujours bien aimé son travail dans la récupération, je trouvais qu’il faisait un boulot monstre, et qu’on n’en parlait pas suffisamment.
Et ensuite, de qui as-tu été particulièrement fan ?
Il y en a beaucoup mais il y a forcément Kylian Mbappé, Radamel Falcao ou encore la paire Tchouameni–Fofana. Petite mention spéciale avant pour Shabani Nonda, qui à mon avis, s’il ne s’était pas fait les croisés contre le PSG en début de saison 2003-2004, aurait réussi une carrière encore meilleure.
Tu as vécu, 1997, 2000, 2004 et 2017. Quelle serait la saison où tu as le plus vécu d’émotions ?
(Sans hésiter) 2004 avec le parcours jusqu’en finale de Ligue des Champions. Toutes ces épopées européennes te permettent de faire des déplacements avec les Ultras. En voyant ça, tu te dis aussi que malgré le fait que le Stade Louis-II ne soit pas complet tous les 15 jours, il y a quand même une sacrée ferveur autour de l’AS Monaco.
A Auxerre par exemple ce samedi, le parcage sera plein ou presque. Et c’est le cas pour tous les déplacements à l’extérieur, il y a toujours une ferveur. J’ai notamment fait l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie et systématiquement, ce sont des parcages pleins. L’AS Monaco a une très belle notoriété dans le Monde.
Qu’est-ce que tu aimes dans le fait de vivre le match en parcage ?
Déjà pour commencer, il y a l’effet de te retrouver avec les tiens. Tu n’es pas en plein milieu du stade aux côtés de supporters adverses. Ça te permet de refaire toutes les épopées des dernières années, de débriefer les derniers matchs, la saison en cours.
J’arrive à chaque fois à peu près une heure avant le match, histoire d’échanger un peu avec tout le monde sur le parking ou dans le stade avant. C’est tout simplement d’être entre nous, entre antennes. Tu te retrouves ainsi avec les membres de ton antenne ou avec d’autres qui viennent de toute la France.
J'ai même mes deux enfants qui ont 13 et 9 ans qui sont cartés, c'est donc une histoire de père en fils. Dès que j'achète des maillots, je leur en prends également. Ils seront avec moi samedi soir à Auxerre, c’est une passion qui se transmet. Quand je les vois dans le parcage à côté de moi sauter partout, chanter et qui aiment l'heure et demie du match, c'est un bonheur pour un père.
Pourquoi avoir rejoint les Munegu Burgundy ?
C’est la deuxième année que je fais partie de cette antenne. Avant, je faisais mes déplacements de manière indépendante. Je prenais mes places sur le site en parcage extérieur. Désormais, c’est plus facile comme ça, j’ai mes places en amont et des avantages à côté. Jean-Baptiste, le Président, fait également un gros travail.
J’ai même mes deux enfants qui ont 13 et 9 ans qui sont cartés, c’est donc une histoire de père en fils. Dès que j’achète des maillots, je leur en prends également. Ils seront avec moi samedi soir à Auxerre, c’est une passion qui se transmet. Quand je les vois dans le parcage à côté de moi sauter partout, chanter et qui aiment l’heure et demie du match, c’est un bonheur pour un père.
Quel serait ton plus beau déplacement réalisé en parcage ?
Le plus beau, mais qui me laisse forcément un goût amer, est la finale de la Ligue des champions contre Porto. Après, je te dirais Dortmund en 2017 lorsque le match de Ligue des champions avait été remis au lendemain. Je pense que tous ceux qui étaient là-bas et ont vécu ça ont pu voir la solidarité des Allemands pour permettre aux Monégasques de rester le soir pour pouvoir assister à la rencontre.
C’était vraiment quelque chose de magnifique. Le lendemain, tout le monde s’est applaudi, tu voyais qu’il y avait une certaine convivialité. C’est le football que j’aime. (Et au Stade Louis-II ?) J’ai dû faire une dizaine de matchs à domicile. Avant d’être carté, j’allais en tribune classique. Désormais, lors des deux dernières années, je vais en pesage.
Collectionnes-tu des maillots ?
J’en ai une petite vingtaine, c’est déjà pas mal. (Le plus beau ?) C’est une bonne question, j’en ai quelques-uns qui sont vintages. Juste pour le kiff, je vais te dire celui de Gaël Givet de la saison 2003-2004 que j’ai encore en ma possession. Avant un match, j’avais été à la boutique pour me le procurer. Aujourd’hui, il a un peu vieilli mais je le remets encore de temps en temps et ça reste un très bon souvenir. Le dernier commandé date de cette semaine, il ne s’agit pas d’un maillot de l’AS Monaco, mais de Maghnes Akliouche en Équipe de France.
C'est une fierté parce que quand tu regardes le nombre d'internationaux, non seulement passés par Monaco mais surtout formés, tu te dis qu’il y a quand même une sacrée capacité. Maintenant, avec le Centre de Performance dont on dispose, il y a une très belle capacité de formation chez nous. Il y a un gros boulot fait en interne au Club.
Pour toi, est-ce important de voir des joueurs de l’AS Monaco être sélectionnés en Bleu ?
C’est une fierté parce que quand tu regardes le nombre d’internationaux, non seulement passés par Monaco mais surtout formés, tu te dis qu’il y a quand même une sacrée capacité. Maintenant, avec le Centre de Performance dont on dispose, il y a une très belle capacité de formation chez nous. Il y a un gros boulot fait en interne au Club et c’est toujours plaisant de voir un Monégasque revêtir le maillot des Bleus.
Photo : Icon Sport
Pour terminer, quel serait ton pronostic pour le match de ce week-end ?
Le pronostic est déjà fait sur l’appli, j’ai mis une victoire 3-0 comme la saison dernière. J’étais présent dans le parcage, l’ambiance était sympa. Ce n’est pas un gros stade à Auxerre, c’est ce que j’aime car cela permet de bien nous entendre.
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