Antonio Rüdiger, un repos forcé qui rebat les cartes ? | OneFootball

Antonio Rüdiger n’est pas encore sur le chemin du retour. Le défenseur allemand, auteur d’un exercice 2024-25 et d’un début d’exercice 2025-26 contrasté, jouait depuis plusieurs mois blessé. Le muscle droit du fémoral gauche touché, il était temps pour le guerrier berlinois de se reposer physiquement et mentalement. Il s’agit d’un contre-temps notable pour Xabi Alonso si on voit le verre à moitié vide, mais une aubaine pour son joueur en regard le verre à moitié plein.

Rüdiger a encore une carte à jouer

Cette période de repos est une excellente chose sur le moyen terme pour le Real Madrid. Selon Marca, le club Merengue se réjouit du processus de guérison complète du joueur. Toujours selon le quotidien espagnol, les proches du défenseur allemand s’accordent à dire que le joueur n’a jamais eu autant de temps pour se reposer et se ressourcer. Un mal pour un bien, qui rebat les cartes contractuellement - l’Allemand envisageant de prolonger au Real Madrid - et sportivement.

Durant l’absence d’Antonio Rüdiger, une charnière centrale a émergé : Dean Huijsen - Éder Militão. Cependant, malgré la bonne cohabitation entre les deux profils, l’Allemand n’est pas complètement relégué. Raúl Asencio stagne depuis la fin de saison dernière, et ne semble pas en mesure de bouleverser la hiérarchie à date. Rüdiger peut également combler deux faiblesses majeures du tandem titulaire en défense centrale : le manque d’autorité dans les duels et dans le domaine aérien.

Dans l’optique d’une charnière complète et complémentaire, le natif de Berlin se retrouve potentiellement en ballotage bien plus serré qu’on le pense avec son coéquipier brésilien pour accompagner Dean Huijsen. Le leadership naturel et la combativité de Rüdiger sont également des éléments indispensables, notamment dans les grands matchs. Contre l’Atlético de Madrid, ces deux éléments ont manqué au Real Madrid. Un Rüdiger reposé, frais mentalement et prêt a déployer son meilleur niveau pourrait s’avérer être un atout de taille en seconde partie de saison pour la Maison Blanche.