Après son craquage, le Brésil flingue Neymar | OneFootball

Neymar a perdu ses nerfs lors du dernier match de Santos au Brésil, et l'attitude de l'Auriverde commence à passer de moins en moins bien au pays.

Ce devait être l'aventure de la renaissance. Après des semaines d’absence, Neymar retrouvait enfin une place de titulaire avec Santos, face à Flamengo, dans un Maracanã bouillant. Le scénario semblait idéal pour relancer le numéro 10, à la lutte pour sa survie en championnat. Mais la soirée a viré au chaos : défaite 3-2, colère sur le banc, tensions sur le terrain et un Neymar qui a perdu les pédales.

Sur la pelouse, le capitaine a affiché une grande nervosité. Gestes d’agacement, cris envers ses coéquipiers, reproches en série… Le Brésilien s’est même replié jusque dans sa propre surface pour récupérer un ballon, avant de s’en prendre à un partenaire coupable d’un dégagement trop long. L’image a fait le tour du pays et attisé les critiques.

Le vestiaire au bord de la rupture ?

Le point de rupture ? La 85e minute. Son entraîneur, Juan Pablo Vojvoda, décide de le remplacer. Neymar, médusé, lâche alors un cinglant : "Tu vas vraiment me sortir ?". Le regard noir, il serre quelques mains à contrecœur avant de filer droit aux vestiaires. Pour beaucoup au Brésil, la scène résume tout, un joueur qui n’accepte plus la remise en question.

Les réactions n’ont pas tardé. Le journaliste Carlos Eduardo Lino a qualifié son attitude de "méprisable". Et dans les couloirs du Santos, la colère gronde. Selon Globo Esporte, le vestiaire n’a pas apprécié que Neymar expose ses partenaires au ridicule. Certains estiment qu’il ne les juge “pas assez bons” pour éviter la relégation. L’ancien héros du club, adulé pour son retour, commence à être perçu comme un poids.

Après la rencontre, Neymar a tenté d’éteindre l’incendie. Il s’est excusé pour avoir quitté le terrain furieux précisant que sa colère visait l’arbitrage : "L’arbitre est très mauvais et arrogant. Tu veux lui parler, il te tourne le dos et s’en va. C’est très compliqué". Des mots qui n’ont pas suffi à calmer la tempête.

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