Après son succès au forceps en Grèce, vers une sortie de crise du Real Madrid | OneFootball

Les câlins et les sourires du Real Madrid affichés en Grèce n’étaient pas du hasard. Ils sont l’aboutissement d’un travail interne mené en urgence ces derniers jours. Avec des réunions et beaucoup de discussions, le club a rappelé que le seul objectif commun reste la victoire finale dans toutes les compétitions. Les tensions apparues ces dernières semaines ne pouvaient pas dicter la saison.

C’est ainsi que les joueurs eux-mêmes ont été les premiers à réagir. Comme lors de l’ouverture du score de l’Olympiakos, mercredi, après laquelle les Merengues ont marqué trois buts en sept minutes. Conscients d’être à l’origine d’un certain flottement, les cadres ont acté qu’il fallait resserrer les rangs. L’entente entre Vinicius Jr et Mbappé, mise en doute publiquement, a été éclatante à Athènes, comme peu de fois depuis l’arrivée du Bondynois à Madrid. Le Français n’a cessé de chercher son coéquipier, prêt à lui offrir son but. Les deux superstars semblent enfin avoir compris qu’elles avaient besoin l’une de l’autre.

Le Real Madrid reste leader en Liga et bien placé en Ligue des champions (5e). Mathématiquement, l’équipe n’a pas connu de chute brutale mais les trois dernières semaines laissaient paraître une forme de doute planant. Psychologiquement, la victoire en Grèce a servi de respiration au milieu d’un climat asphyxiant. Au Real Madrid, trois rencontres consécutives sans succès suffisent pour déclencher un ouragan médiatique. Mieux que les trois points, l’équipe a fait bloc et choisi de gagner en cohérence collective, comme l’avance AS.

Entre Xabi Alonso et les joueurs du Real Madrid, une meilleure compréhension

Autre enseignement majeur de cette période de flottement : Xabi Alonso a reçu un soutien total du club, public et en interne. Le message a été entendu par l’effectif : aucun duel n’existe avec l’entraîneur, et la ligne directrice est fixée exclusivement par le Real Madrid et son président. L’entraîneur basque, de son côté, a pris conscience que la proximité pouvait être un levier essentiel. Les dialogues des derniers jours l’ont poussé à à écouter davantage ses joueurs, et à montrer à ses leaders qu’ils comptent réellement. L’image la plus symbolique ? Son accolade avec Vini après le match. Un geste simple, mais lourd de sens : le Brésilien a besoin de confiance, de reconnaissance, et l’entraîneur veut désormais la lui offrir.

Le vestiaire a - semble-t-il - compris le message. L’entraîneur aussi. L’unité est retrouvée dans un club qui a connu des tourments internes en novembre. Après ces journées de doute, le Real Madrid demeure convalescent mais sort renforcé. Le soleil revient sur Valdebebas… jusqu’à dimanche et une confrontation en Liga sur la pelouse de Gérone, pour confirmer un renouveau et éviter une rechute.

Bruno De Oliveira.