Arsenal, Sanogo : "Je n'étais pas un phénomène" | OneFootball

Arsenal, Sanogo : "Je n'étais pas un phénomène" | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Stats Perform

Stats Perform

·25 novembre 2019

Arsenal, Sanogo : "Je n'étais pas un phénomène"

Image de l'article :Arsenal, Sanogo : "Je n'étais pas un phénomène"

Yaya Sanogo, à l'image d'Abou Diaby, fait partie des grands talents du football français n'ayant jamais réussi à atteindre leur potentiel maximum. La faute, comme pour son ancien coéquipier chez les Gunners, aux blessures, mais aussi à des choix de carrière. Dans une interview accordée à France Football, Yaya Sanogo est revenu sur son ascension précoce, sa signature à Arsenal puis ses galères à s'imposer au plus haut niveau.

Sondage - L'OM va-t-il finir sur le podium en Ligue 1 ?

"C'est allé vite, oui, par rapport à mon passé et la grosse blessure. Mais j'ai eu un entretien avec le boss (NDLR : Il désigne Arsène Wenger) qui est venu me voir après les matches de Laval et Tours. Et, dans son discours, comment il m'a parlé, c'était cohérent. Je savais que j'allais passer de la Ligue 2 à la Premier League en ayant été blessé plus d'un an. Dans ce sens-là, ça allait vite. Là, tu grilles les échelons. Mais, à ta place, qui ne l'aurait pas fait ?", a indiqué l'attaquant français.


Vidéos OneFootball


"Ma blessure m'a forgé"

"En vouloir aux médias d'avoir dit que j'étais le futur de l'équipe de France ? En vouloir... Franchement, c'est la presse qui monte qui elle veut ! Je n'avais pas choisi. Je ne leur avais pas dit de mettre mon nom. Je n'avais rien demandé. J'entendais, je voyais certains trucs. Mais je me disais que je ne contrôlais rien. Tu ne peux pas le contrôler. Pour moi, je n'étais pas un phénomène. Dans le sens où je faisais mon boulot", a ajouté Yaya Sanogo.

Arsenal, Emery : "Je sais que je peux mieux faire"

L'avant centre passé par Arsenal a révélé la plus grosse galère de sa carrière qui n'est autre qu'une blessure : "La fracture tibia-péroné (NDLR : En 2010, lors d'un match de CFA avec la réserve de l'AJ Auxerre). Parce que pour revenir... On m'avait annoncé un an. Tu reviens, tu fais un grand retour, tu signes à Arsenal. C'est très fort. Je l'ai eu à 17 ans. Ça freine ta croissance. Je suis très grand, j'ai eu plein de petits soucis, qui ont engendré d'autres soucis. C'est celle-là qui m'a le plus marqué. Elle m'a forgé dans tous les aspects, que ce soit footballistique ou mental".

L'attaquant de Toulouse, âgé de 26 ans, revit dans la Garonne où il a du temps de jeu : "Je vois que je suis souvent sur le terrain depuis deux ans, que j'enchaîne les performances. Ce n'est pas une seconde carrière mais... Un chapitre plus positif ? Voilà, c'est ça, exactement. Un chapitre positif d'un nouveau Yaya. Est-ce que malgré mon parcours je rêve toujours de plus grand ? Oui, oui, ça s'est toujours dans un coin de ma tête. Il faut jouer, être performant, marquer des buts. Continuer de bien travailler. J'ai encore des objectifs".