Arsenal – Wolverhampton : repartir de l’avant | OneFootball

Ce samedi soir (21h), Arsenal retrouve la Premier League après un break européen (victoire 0-3 contre Brugges). Le leader reçoit désormais la lanterne rouge pour un choc des extrêmes entre Gunners et Wolves. L’occasion pour les hommes d’Arteta, de retrouver de la confiance après le triste cauchemar au Villa Park. 

Wolverhampton : la saison des tristes records…

Les Wolves vivent une saison compliquée. Ils réalisent le pire départ en Premier League au XXIe siècle. 2 petits points en 15 matchs, leur sort semble déjà presque scellé. Les hommes de Rob Edwards, à 8 points de leur premier concurrent, Burnley, n’ont plus rien à perdre. Un loup, peut-être affamé, pourrait venir sortir les crocs face à un Arsenal blessé. 

Mais la tâche sera rude pour le dernier d’Angleterre. Avec seulement 8 buts inscrits, l’attaque des Wolves est en panne de victoire depuis huit matchs consécutifs. Ce samedi soir, ils se mesurent à la meilleure défense du royaume, de quoi décourager les Larsen, Hwang ou Arias. 

Du côté de la défense, ce n’est guère mieux puisque Wolverhampton a encaissé 33 buts depuis le début de la saison (2e pire bilan). De quoi nous indiquer une approche en bloc-bas avec des contres éclairs. Un système qui peut fragiliser les Gunners en difficulté dans les transitions défensives. 

Arsenal, une bête blessée, mais vraiment blessée !

La saison des Gunners est un véritable paradoxe. Sur le plan sportif, c’est presque parfait. Leaders de la Premier League et de la ligue des champions, les hommes d’Arteta sont en quête d’un premier gros trophée pour cette génération que l’on a vue grandir. Si le jeu est pas toujours abouti, les performances et le pragmatisme sont là. 

Pourtant, une nouvelle fois, l’équipe est pénalisée par les blessures. Arteta est incapable de reconduire un même onze et ce depuis la première journée. Arsenal est l’équipe d’Angleterre la plus vulnérable. Si le premier block du championnat a été marqué par de nombreuses pertes en attaque, c’est dorénavant notre défense qui est décimée.

Contre Brugges, le coach basque s’est investit de ses nouvelles compétence en bricolage, alignant White, Norgaard, Hincapié et Lewis-Skelly. Contre les Wolves, nous savons déjà que Gabriel, Calafiori (suspendu) et Mosquera seront out. Saliba semble proche du retour pour un simple coup, mais il se fait toujours attendre. Enfin, Timber semble souffrir de l’accumulation des matchs et pourrait être reposé. 

Mais cela ne s’arrête guère là puisque Dowman est blessé pour 2 mois, Trossard a rechuté (incertain), Rice est malade (devrait garder sa place) et Havertz (proche du retour en 2026) laissent planer les incertitudes. 

Arteta sur les blessés à la veille du match : 

Sur Saliba : « On verra bien. On ne s’est pas entraînés hier. On s’entraîne cet après-midi ; on verra s’il est disponible ou non. »  

Sur Timber : « Tout dépend de son état aujourd’hui. Il a reçu un coup. Donc, oui, encore une fois, je pense que c’est une question de jours, mais on verra demain. »

Sur Rice : « Voyons comment il va aujourd’hui, il était malade. Normalement, en quelques jours, son état se rétablit, mais nous devons attendre de voir jusqu’où il peut aller. »

Alors que la Premier League est relancée, les Gunners entrent dans une phase charnière leur saison, à l’approche du Boxing Day. Il faut faire tourner cet effectif et préserver nos forces. 

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Des hommes en forme pour chasser le loup ?

L’avantage pour Arsenal, est la forme de son adversaire du soir. Bon dernier, les Wolves restent sur une défaite inquiétante à domicile (1-4) contre Manchester United. De quoi permettre aux Gunners de dérouler et de reprendre en confiance. De plus, c”est aussi l’occasion pour Arteta de compter sur ses hommes forts du moment.

En effet, si certains joueurs sous-performent (Saka, Martinelli, Gyokeres ou Eze), d’autres semblent aptes pour tirer leur épingle du jeu et et de ce fait, faire bousculer la hiérarchie (Madueke, Jesus, Nwaneri ou Norgaard).

Arteta aura-t-il le cran de changer certains éléments ou fera-t-il confiance aux cadres dans l’espoir de les relancer. Un débat qui mérite d’être posé et dont nous aurons la réponse samedi soir (21h).

Louis.T