Peuple-Vert.fr
·17 décembre 2025
ASSE : "Continuer comme ça, c’est presque du sabotage"

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Voilà un an, bientôt, qu'Eirik Horneland a investi le banc de l'ASSE. Et, pourtant, l'effectif ne semble toujours pas avoir connu la révolution footballistique promise par la direction. Le coach norvégien pourrait ne pas être à la hauteur du challenge. Analyse dans le dernier Sainté Night Club.
38 matchs dirigés, 15 victoires pour autant de défaites. L'arrivée d'Eirik Horneland à l'ASSE est loin de satisfaire les observateurs stéphanois. "Au final, c’est le coach qui nous fait descendre", rappelle Pierre, chroniqueur pour le SNC.
Depuis, malgré les lourds moyens investis au mercato estival, les Verts peinent à enchainer les résultats en Ligue 2.
En un an, la défense est toujours aux abois. L'ASSE est toujours aussi inconstante. Et, pire encore, le schéma tactique qui caractérisait le coach norvégien s'est dissipé au fur et à mesure des semaines. "On régresse depuis septembre, observe Pierre. On gagnait presque tous nos matchs, avec quelques nuls. Ce n’était pas flamboyant, mais il y avait une certaine solidité. Depuis, j’ai l’impression que tout se délite."
Les 70 buts encaissés en 38 matchs démontrent la fébrilité du système Horneland. Et ce, malgré les 14,5 millions d'euros investis dans la défense cet été (Lamba, Ferreira, Stojkovic, Annan, Bernauer). "Le sujet de cette défense complètement à la rue revient systématiquement. Et il y a d'autres choses qui m’agacent. Horneland n’analyse que très peu nos adversaires. Il y a plusieurs points qui me font me poser de plus en plus de questions. (...) Je ne vois pas d’amélioration, au contraire, je vois une régression, et c’est ça qui m’inquiète."
"Son vrai problème, à mes yeux, c’est qu’il ne prend pas de risques, lance Valentin, chroniqueur pour le SNC. Je ne sais pas si c’est de l’ego, mais c’est un entraîneur qui s’entête. (...) Continuer comme ça, c’est presque du sabotage."
Les doutes autour des capacités réelles du coach stéphanois s'intensifient ces dernières semaines. "Je pense qu’Horneland peut être en incapacité de faire monter cette équipe", affirme Pierre.
"Je suis inquiet. Remettons en question la place d'Horneland dans ce projet. N’importe quel coach moyen peut, avec cet effectif, faire monter l'ASSE. Je suis convaincu qu’on peut tirer bien mieux de ce groupe."
"Est-ce que l’ASSE serait moins forte avec un autre coach ? Je ne pense pas, résume Valentin. Dall’Oglio nous a fait monter avec un effectif beaucoup moins dense et, à mon sens, de moindre qualité. À partir du moment où les résultats ne suivent plus, où le fond de jeu a disparu, il ne faut pas avoir d’état d’âme."
Avec sa récente déclaration autour d'un potentiel limogeage, Eirik Horneland semble lui-même conscient de sa situation. "J’ai l’impression qu’Horneland sent que le vent tourne, poursuit le chroniqueur. (...) Il commence lui-même à sentir qu’il n’a plus les moyens de redresser la barre."
La trêve de décembre pourrait être, en tout cas, un bon moyen de relancer la machine, analyse Valentin. "L’objectif, c’est la montée. Battles s’est fait virer, Dall’Oglio est arrivé, et nous sommes montés. Aujourd’hui, cette équipe a besoin d’un électrochoc, elle doit être mise encore plus dos au mur."
En attendant, Kilmer Sports Ventures serait plutôt enclin à conserver le coach de l'ASSE, à en croire les informations du Progrès. "Mais imaginons qu’on garde Horneland et qu’on ne monte pas. Quelle image ça donne de Kilmer ? Ce serait dramatique."









































