ASSE - Dylan Batubinsika revient sur le barrage retour complètement dingue face au FC Metz | OneFootball

ASSE - Dylan Batubinsika revient sur le barrage retour complètement dingue face au FC Metz | OneFootball

Icon: MadeInFOOT

MadeInFOOT

·6 juin 2024

ASSE - Dylan Batubinsika revient sur le barrage retour complètement dingue face au FC Metz

Image de l'article :ASSE - Dylan Batubinsika revient sur le barrage retour complètement dingue face au FC Metz

Dimanche dernier, l'AS Saint-Etienne est allée arracher le match nul sur la pelouse du FC Metz (2-2 a.p., analyse et notes), lors des barrages retour de la Ligue 1. Un score de parité qui a permis à l'écurie du Forez de valider son billet pour l'élite hexagonale. Mais ce billet a été très compliqué et très long à être composté. En effet, sur les billard de Saint-Symphorien, les Verts, rapidement en supériorité numérique puis menés de deux buts, sont passés par toutes les émotions. Invité de l'émission "100% Sainté", diffusée lundi soir sur les ondes de Radio France Bleu Saint-Étienne Loire, Dylan Batubinsika (28 ans), le défenseur central de l'ASSE, est longuement revenu sur cette manche retour complètement dingue face aux Grenats.

Dylan Batubinsika et les Verts réussissent à passer du cauchemar au rêve

"Après 20 minutes, je me suis dit : 'on est dans un cauchemar là', c’est impossible et je pense que c’était un effet général, tout le monde n'arrivait pas à comprendre ce qui se passait. Je pense qu’on a eu beaucoup de pression, ils ont bien entamé le match et ils nous ont surpris, même si on s’y attendait. À la mi-temps, le coach nous dit : 'j'aurais préféré qu’ils restent à 11', parce qu’il avait l’impression qu'avec le fait qu’ils soient à dix, on s’était relâchés en se disant que c'était bon, alors qu’ils n’ont pas baissé le pied au contraire, les premières vagues c’était quelque chose. Alors, oui, on a un peu douté sur le coup mais on a un groupe très fort et très uni donc on a réussi à faire le dos rond, on a relevé la tête et on a recommencé à jouer parce que ce qu’il fallait c'était jouer et c’est ce qu’on se disait sur le terrain : 'allez du calme, on reprend les choses en main, on joue notre jeu et ça va s'ouvrir tout seul'. C’est ce qui s’est passé, on a recommencé à mettre du rythme, à être plus juste dans les transmissions et un peu moins paniqué et c’est ce qui nous a permis de revenir à 2-1, ce qui permettait d'être à égalité (Ndlr, sur l'ensemble des deux matches", a tout d'abord expliqué l'axial ligérien, dans des propos retranscrits par le média spécialisé envertetcontretous.fr.


Vidéos OneFootball


Dylan Batubinsika a eu peur d'une nouvelle intervention de la VAR

"On a ce scénario en tête de se dire qu’au final, on ne va jamais réussir à marquer et que ça va peut-être soit aller aux tirs au but, où c’est un peu la loterie, soit on va prendre un but en contre, parce qu’ils étaient très dangereux en contre et il fallait bien faire le marquage préventif comme on a appelé ça. Ça nous passe par la tête mais bon, moi dans la mienne, on n'allait pas jusqu’aux pénaltys", a ajouté le joueur formé au Paris Saint-Germain, et d'évoquer ensuite la délivrance apportée par Ibrahima Wadji (117ème) à la fin de la seconde période des prolongations. "Il y avait la peur qu'il y ait la VAR parce que le but d’avant (Ndlr, celui d'Yvann Maçon, inscrit à la 65ème) avait été refusé par la vidéo donc on était tous prudents dans notre célébration. Mais on n'y croit pas, on se dit 'là, c’est bon' ! On savait qu’en faisant 2-2 on avait de fortes chances d’aller en Ligue 1 donc on savait que c’était un moment et un but important donc c’était magnifique. À la fin, on pense juste à perdre le plus de temps possible (sourire), on envoie la balle à Mbuku qui va aller dribbler des joueurs pendant deux minutes (rires). À ce moment-là, l'objectif c’est de laisser filer le temps et attendre la fin du match, ne pas faire de bêtises, rester prudent aussi, et ne pas prendre de risques. Tous les gestes défensifs, on envoie à droite, à gauche, et surtout, le plus loin possible de la cage", a conclu Dylan Batubinsika.

À propos de Publisher