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·24 décembre 2024
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Eirik Horneland, 44ème entraîneur de l'histoire de l'ASSE, s'est présenté dans une interview fleuve accordée à la chaîne YouTube du club forézien.
Vendredi dernier, en fin de matinée, l'AS Saint-Etienne a officialisé la signature d'Eirik Horneland (49 ans). Le tacticien norvégien, libre de tout engagement depuis sa démission du SK Brann (Eliteserien, D1 de Norvège), a signé pour deux ans et demi en faveur des Verts, soit jusqu'au 30 juin 2027, avec une "option supplémentaire".
Le nouvel entraîneur stéphanois, qui prendra ses fonctions le dimanche 29 décembre au sortir de la trêve hivernale, a accordé sa première interview à la chaîne YouTube de l'écurie forézienne. Depuis la pelouse du Chaudron de Geoffroy-Guichard, le Scandinave s'est confié avec passion et a fait les présentations.
Sa présentation
"Humble gars de Norvège. 49 ans. Père de famille, deux fils. Je vis dans le sport, depuis très longtemps. J'aime la compétition. J'adore vivre dans l'univers du football. J'aime participer aux interactions entre l'équipe et les fans. Le sport, c'est ma vie, oui".
Entraîneur, une vocation ?
"Oui. Tout d'abord, le meilleur truc dans le football c'est d'être joueur. Le deuxième, pour moi, c'est d'être entraîneur. Être dans le sport, dans le football, être dans un univers qui nous dépasse. Sur le plan émotionnel. La solidarité. C'est très important pour moi".
La patte Eirik Horneland
"Dans le football et le sport, il faut être passionné. On a besoin d'intensité. De se lever le matin, tous les jours, pour travailler dur. Faire bouger les choses, c'est le sport pour moi".
Ses inspirations
"Je suis le type de gars qui aime tirer son inspiration de tout le monde. Tout le monde dans la vie, tout le monde dans le sport. Mais pour moi, être à Saint-Etienne, c'est une question de passion. C'est pour les fans, pour les supporters. C'est le gros point fort de Saint-Etienne pour moi. Donc on a besoin de regarder les entraîneurs des autres équipes qui sont eux aussi passionnés et qui mettent de l'intensité dans ce qu'ils font".
L'ASSE
"C'est le vert. C'est très vert. C'est une fantastique communauté de supporters. Tout le monde le sait. On connaît tous la grande histoire de Saint-Etienne. Une histoire vraiment exceptionnelle. Mais c'est avant tout alimenté par les supporters, par les fans, par cette foule. C'est ça pour moi Saint-Etienne".
La Ligue 1
"C'est un championnat très compétitif. De grandes équipes. De très bons joueurs. Un des meilleurs championnats au monde. Il y a une grande histoire du football français. Le football français a un très bon niveau. Tant au niveau du championnat que de l'équipe nationale. J'ai vraiment hâte d'entrer dans cette compétition".
Les enjeux des six premiers mois
"C'est de créer la croyance. Il faut tout donner pour le public, il faut tout donner pour le stade. Il faut que les supporters soient derrière nous. Nous devons croire en nous-mêmes. On doit arriver sur le terrain pleins de confiance. Ce qui fait la différence, c'est de travailler dur. Vous voyez le développement se fait jour après jour. C'est le projet pour les six prochains mois".
Le Chaudron et la ferveur du Peuple Vert ?
"C'est fantastique. Il faut tirer son énergie du stade. Je pense que jouer pour un tel club, ça doit être une source d'inspiration. Et pour moi, travailler à Saint-Etienne, avec les supporters dans ce stade, ça va être un moment fantastique. C'est à nous de l'alimenter. Nous devons faire corps avec les fans".
Un premier mot pour les supporters ?
"Il faut qu'ils soient derrière nous. Il faut vraiment faire corps. Nous devons faire de Saint-Etienne l'avenir. Nous voulons construire ensemble, avec la ville, avec les fans. Nous sommes ici pour vivre ça ensemble. C'est ça que nous voulons tous faire. Allez les Verts !"
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