ASSE : "Larso en L2, plus à l'aise qu'un poisson rouge dans 1L de Porto" | OneFootball

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·21 septembre 2025

ASSE : "Larso en L2, plus à l'aise qu'un poisson rouge dans 1L de Porto"

Image de l'article :ASSE : "Larso en L2, plus à l'aise qu'un poisson rouge dans 1L de Porto"

DU PLAISIR À PRENDRE DES POINTS - ASSE

« Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail. » Aristote


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The Final Countdown de Micheline (de la compta) : ROAD TO LIGUE -56 points « Salut les Gamins. Gling, Gling, Gling !!!! Ça, c’est le bruit des points qui tombent comme à Gravelotte dans l’escarcelle de la Micheline !!! Donc de mon côté tout va bien, et vous ? Le moteur de la Ferrari de la L2 continue de tourner à 2.33 points par match. Tout va bien. Et il paraît même que sur le plan du foot c’était chouette ? Alors, que demande le Peuple !!! »

Salut les Groupies, C’est le retour de votre JossRandall pour vous donner sa Nalyse hebdomadaire après cet ASSE-SDR du 20 septembre. Et autant vous dire tout de go que c’est le cœur léger comme la conscience d’un marchand de bagnoles que je vous la livre.

Généralement, pour les matchs au Chaudron ces dernières années, j’avais toujours la certitude de passer une belle soirée. Mais très et trop souvent, c’était grâce à l’ambiance aussi chaleureuse que détendue de mon Gang Des Binouzes, qui m’a trop de fois permis de ravaler quelques chagrins salés comme de la morue en baril. Des soirées maussades où il m’est même arrivé, je l’avoue, à la mi-temps de trainer un peu à la buvette du stade, à convertir mes droits d’auteurs en boissons fermentées.

Et bien là, non. Après ce super match de notre ASSE, mais aussi du STADE DE REIMS, comme je n’en ai pas vu depuis des lustres dans un chaudron baigné une nouvelle fois dans une ambiance épaisse comme les moufles d’un épileur groenlandais travaillant en plein air, j’ai passé une soirée plus radieuse que le printemps en fleurs dans la vallée de Chevreuse.

Et cette fois c’était grâce au match.

Chapitre 1 : Merci à l'adversaire

Et une fois n’étant pas costume, comme disait feu Donald Cardwell (clin d’œil aux boomers), je commence par rendre hommage à l’adversaire du soir. Car dans ma grande boîte de souverains poncifs, il y a en tête de gondole le « pour faire un bon match, il faut être deux ». Et au final, le match de samedi confirme l’adage.

Bravo à Reims pour l’opposition et surtout l’ouverture de jeu, qui a permis de voir un match offensif, spectaculaire, avec des buts, de l’intensité du début à la fin. D’ailleurs, pendant les 30 premières minutes, et jusqu’au but de STASSIN_LA_DEMI_LUNE, on ne se l’est clairement pas raconté. L’ASSE a été étouffée, dominée par des Rémois venus pour jouer et prendre trois points. Ils ont attaqué le match de manière incisive, canine et presque molaire, même ! Se lançant sur toutes les sorties de balle de l’ASSE comme des chiens errants sur un gigot !

Et j’ai bien aimé ça, car ça rend la victoire des Verts encore plus méritoire, tant il a fallu savoir laisser passer cet orage, en groupe, en équipe, sans de désunir complètement.

30 minutes à voir les Rémois nous foncer sur le paletot comme la chtouille dans la braguette de Maupassant, jusqu’à ce que notre FOURBERIES_DE_STASSIN entre en gare sans crier piste ( 😊), après une chevauchée épique d’OSWALDO_CHOUCHOU_NADÉ, et reprenant avec la prestesse d’un Caméléon gobant un moucheron volage, le centre de CARDONA_QUE_L'AMOUUUUR, but jumeau de celui du dernier match, validant ainsi une relation technique au point entre les deux.

Et ce but a évidemment changé la trajectoire du match, marquant le début de la reprise de contrôle de la partie par nos Verts de l’ASSE.

Malgré tout, même avec ce but complètement contre le cours du jeu à ce moment précis, on aura apprécié que jusqu’au bout, les Rémois n’ont jamais lâché. On a même eu les miches qui ont fait bravo jusqu’au bout. Mais ce qui aura fait la différence, ce sont des Verts en mode tueurs à gages, qui ont su marquer au moment où ça fait le plus mal. Comme en ce début de seconde mi-temps, où après un double arrêt magique de notre fêtard breton (on en reparlera), qui aurait tout à fait pu faire 2-2 sans que personne ne trouve ça honteux, c’est la très bonne surprise du moment, IGOR_MILADY_NOVICE, qui vient leur planter le couteau dans les endosses. Et quel couteau, les amis !!

Mais dans tous les cas, REIMS est responsable à 50% du très beau match intense qu’on a vu samedi. Et maintenant qu’on les a battus, je n’ai pas de problème à leur pronostiquer un podium, ou au pire un top 5 en fin de saison. Le meilleur adversaire que j’ai vu jusqu’ici.

Chapitre 2 : Une ASSE qui commence a ressembler à un vrai groupe

Samedi on a vu de très bonnes prestations individuelles. On y reviendra au chapitre 3, vite fait. Mais avant ça, j’ai envie de rappeler que le foot est par essence un sport collectif.

Et dans le match de samedi, j’ai vu quelque chose qui commence à ressembler à un groupe.

L’idée de jeu du Viking, le pressing, la possession (qui au passage, place l’ASSE, avec 66,3% de moyenne, en 3ème place du foot européen derrière PSG et BARÇA toutes divisions confondues, toutes choses n’étant pas forcément égales par ailleurs), tout ça on avait compris.

Ce qui m’a semblé un peu nouveau samedi, c’est le caractère. La capacité à ne pas se désunir sous les vagues. Et c’est ce caractère qui a permis de résister d’une part, puis de tuer le match aux moments-clés. Et là je ne parle pas uniquement de la capacité à courir comme un qui a des ratés, sous l’impulsion du « Hurleur Norvégien ». Ça pour moi, ça peut même parfois être un peu contre-productif ! Je parle de la capacité à gérer en groupe, le scénario d’un match. Résister. Prendre l’avantage. Ne pas se désunir après une égalisation sur un pénalty tout à fait imaginaire, par-dessus le surcroit, ce qui parfois touche les têtes durablement. Et scorer à nouveau dans la foulée. Puis essuyer encore et encore, au retour, un coup de foudre qui foutrait à bas une cheminée d’usine, mais résister encore et immédiatement scorer derrière, histoire de montrer qui c’est Raoul.

Bien sûr qu’il faut aussi un peu de talent là-dedans (STASSIN_TÉTIENNE, MILADY_NOVICE). Mais samedi, le match l’ASSE l’a gagné d’abord par son caractère et sa force collective.

Chapitre 3 : L’école des fans - ASSE

On a beau dire, on a quand même un bel effectif. Et un gros banc. D’ailleurs, dans la partie caractère collectif, j’avais précédemment omis de parler d’un coup dur de dernière minute avec le forfait de FERREIRA_ROCHER, qui aurait pu déstabiliser l’équilibre du Groupe, jetant sur la pelouse un KOFI_ANNAN assurément pas encore prêt. Et bien non.

Oui l’ASSE a un effectif avec des joueurs au-dessus du niveau moyen de la division dans laquelle elle évolue, n’en déplaise aux pisse-froid. Et, bien que finalement récente, elle me semble loin la période où pensant à ça, je tournais dans ma tête cette phrase piquée au génial ASTIER dans la bouche de son Roi Arthur de Kaamelott, comme la complainte du supporter acharné : "Ô Dieu, je me vouerai tout entier à la noble quête dont Vous m'honorâtes...mais avec la bande de romanos que je me promène, on n'est pas sortis des ronces.".

Nouveau clin d’œil aux Boomers, qui se souviendront de l’Ecole des Fans du dimanche après-midi avec Jacques MARTIN, où tous les gamins étaient notés 10/10. Sans aller jusque là sur le match de samedi, je n’ai en tout cas pas vu de vrais flops.

Mais j’ai vu des tops.

Une fois n’étant pas costume, à nouveau, je mets sur la plus haute marche notre GAUTIER_LARSOUILLEUR. Le fêtard breton a été brillant d’un bout à l’autre, et a su garder son équipe dans le match. Brillant sur ses interventions de shot-blocking, comme ce double-arrêt venu d’ailleurs en début de second acte, il a aussi été bon et rassurant dans les interventions aériennes (ce qui est quand même normalement son point hyper faible) et a même su faire preuve de brillantes anticipations dans la lecture de ballons longs. Un match Majuscule pour celui dont on a tous vu l’an dernier que le costume L1 était trop grand pour lui, mais qui semble beaucoup plus à l’aise en L2 qu’un poisson rouge dans un litre de Porto. Et au final, il en aurait presqu’un côté attachant le garçon. On l’aime comme on aime un vieux chien qui pisse partout, mais qui remue la queue dès qu’on rentre.

A la deuxième place de mon podium, comment ne pas mettre STASSIN_LA_DEMI_LUNE, évidemment. En un match et demi, 3 buts, une passe dé, et un niveau technique dans le jeu et son animation très très au-dessus du nveau de l’Amer ! Alors là je dis merci KSV, vous savez le « méchant actionnaire capitaliste qui n’est venu à l’ASSE QUE pour faire du trading joueurs !! » (coucou les pisse-vinaigre kilmérosceptiques primaires). Je dis merci, et je dis OUI, monsieur.

Je branle le chef, comme la première cuisinière venue.

Enfin, j’ai beaucoup hésité pour la troisième place. Mais j’ai envie de donner la prime à la nouveauté et à la fraicheur en citant IGOR_MILADY_NOVICE au tableau des médailles. Pour ce but magique, évidemment, et qui a une importance majeure à cet instant là du match. Mais pour son activité, sa progression athlétique, sa qualité technique au milieu et dans les petits espaces. Un profil finalement nouveau, pour ce joueur que les mêmes Kilmérosceptiques avaient immédiatement classé dans les « flops du siècle ». A confirmer, évidemment, mais deux matchs très intéressants.

Si j’étais Luis FERNANDEZ je ne me gênerais pas pour faire un « podium des 5 », voire plus. Et j’ajouterai alors volontiers à la liste le Chouchou de l’Infirmière, NADÉ_RÉTRO_SATANAS, encore propre défensivement et puissant offensivement, le dynamiteur BOAKYE_PROFITE_LE_CRIME, qui rallonge encore après ce match ses stats impressionnantes depuis le début de saison, mais aussi le couteau-suisse BERN_HAPPY_AUER, encore auteur d’un très bon match à un troisième poste différent pour lui, même s’il en a bavé des ronds de chapeaux après l’entrée de NAKAMURA (le joueur de foot japonais, hein, pas la chanteuse nulle).

Conclusion : A la poursuite d’un kiff attendu

À la fin nous devons nous rendre où ? Oui, les amis : à l’évidence (laquelle fort heureusement se trouve à deux pas d’ici). L’ASSE domine son championnat, et j’avoue y trouver un réel plaisir.

Après des années passées à chercher les matchs ou les résultats-exploits, à les appeler comme un poussin perdu appelle sa mère, je n’ai pas peur de dire que je trouve une certaine jouissance dans la domination. On l’a attendu. On l’a mérité, d’une certaine manière.

Pour attendu qu’il était, au vu des investissements réalisés par le méchant capitaliste KVS 😊, il n’en est pas moins agréable ce Kiff. Et j’espère qu’il va durer.

Attention, on a encore du lapin sur la planche. On prend encore beaucoup de buts, probablement trop.

Et d’autre part, l’opposition en Ligue 2 semble beaucoup plus forte qu’attendue, d’autres clubs jouent au foot, et semblent ne pas être décidés à lâcher l’affaire, Et il y en a plus d’un.

Il y aura donc des choses à corriger, ajuster, faire progresser pour notre EIRIK_LE_VIKING. Et surtout (pour lui) garder la caboche fraiche, et ne pas se laisser aller à l’euphorie, au risque de se retrouver marrons comme un sous-bois en automne. Mais il n’aura pas le temps de gamberger, car grâce aux matchs en bois de l’Equipe de France, on remet ça dès mardi !! Et c’est peut-être aussi bien comme ça !

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