ASSE - L'UNFP remercie Sébastien Joseph après son coup de gueule | OneFootball

Hier, nous faisions écho du "coup de gueule" du technicien stéphanois après la quatrième défaite en quatre matchs toutes compétitions confondues de ses joueuses. Ce dernier a fustigé certaines de ses joueuses étrangères arrivées cet été, qu'il estime en vacances dans le Forez, pas suffisamment concernées par ce qui est mis en place, menaçant même des les renvoyer chez elle à la prochaine trêve : "On essaie de travailler sur un projet de jeu, mettre des choses en place. Incorporer tout le monde, c'est aussi une question de ce que la joueuse veut faire. Pour l'instant, je vois des joueuses qui ont déjà un niveau excellent pour certaines et puis d'autres, j'ai l'impression qu'elles sont perdues en France et qu'elles sont venues en vacances, s'il faut les renvoyer chez elle à la prochaine trêve, on le fera."

Des propos qui ont entraîné une réaction rapide de l'UNFP, le syndicat des footballeurs professionnels évoluant en France qui a publié un communiqué officiel plutôt ironique en guise de réponse : "Sans aller jusqu’à le féliciter, L’UNFP – qui veut ici aussi que soient accordés aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes - remercie l’entraîneur de l'ASSE féminines. En affirmant qu’il renverrait chez elles à la trêve les joueuses dont il ne serait pas satisfait, il confirme l’obligation de protéger les contrats des footballeuses professionnelles dans une Convention collective qui reste à finaliser et dont la signature achoppe notamment sur ce point…"

Une déclaration de l’entraineur des Vertes qui n’est donc pas du goût de tous les acteurs du football à commencer par le syndicat des joueurs et joueuses professionnel(les) lui même dont la mission principale est de protéger les droits des acteurs et actrices du jeu. La précarité des contrats de travail dans le foot féminin est un enjeu majeur de l’UNFP depuis maintenant plusieurs saisons afin de garantir plus de sécurité et de protection aux joueuses de football dans l’exercice de leur métier.