ASSE : refusant de jouer en L2, Pierre Ekwah aurait rompu son contrat | OneFootball

Pierre Ekwah aurait rompu son contrat avec le club stéphanois « pour juste cause ». Le joueur, en conflit juridique avec l’ASSE sur l’option d’achat, pourrait rebondir dans plusieurs championnats européens.

L’affaire qui traîne depuis plusieurs semaines semble s’orienter vers un départ de l’ancien joueur de Sunderland. Pierre Ekwah, qui avait disputé 31 matchs pour un but la saison dernière en Ligue 1, ne portera plus le maillot des Verts. Officiellement en arrêt maladie, Le milieu de terrain a engagé un bras de fer juridique avec Saint-Étienne au sujet de la levée de son option d’achat. Celle-ci avait été incluse lors de son prêt par Sunderland (Premier League), le 30 août 2024. L’entourage du joueur ne semblait alors pas contre l’idée de prolonger l’aventure dans le Forez au-delà d’une saison, en cas de maintien dans l'élite tricolore.

Mais le club stéphanois, promu en Ligue 1 pour la première fois de son histoire, a connu l’ascenseur et aucune clause ne prévoyait que cette option d’achat devenait caduque en cas de retour en Ligue 2. Un échelon où Ekwah refuse de jouer. S’estimant dans son bon droit et convaincu du potentiel sportif et financier du joueur, Saint-Étienne a tout de même décidé de lever l’option d’achat, bien que le joueur ne souhaitait plus revêtir le maillot de l’ASSE.

Le cas Lassana Diarra comme argument

Malgré plusieurs offres, Ekwah n’est pas parti à la fin du dernier mercato et sa situation est donc restée bloquée. Alors que son entraîneur déclarait encore compter sur lui, l’entourage du joueur a laissé fuiter l’information, ce vendredi, selon laquelle il a rompu unilatéralement son contrat « pour juste cause », le 1er septembre. Pour obtenir gain de cause, l’avocat du joueur, formé au FC Nantes, compte s’appuyer sur l’affaire Lassana Diarra, du 4 octobre 2024. Resté un an sans jouer après avoir quitté le Lokomotiv Moscou en 2014, l’ancien international français avait obtenu de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) que certaines règles de transfert de la FIFA étaient contraires au droit européen, ayant injustement interrompues sa carrière.

L’affaire Ekwah ne fait que commencer. Selon son avocat, des discussions ont déjà été entamées avec plusieurs clubs, notamment en Angleterre, en Belgique et en Italie

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