Real France
·13 juin 2025
Au Brésil, on ne comprend toujours pas pourquoi Vinicius est passé à côté

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·13 juin 2025
Rodrigo Caetano, directeur sportif de la Confédération brésilienne de football (CBF), s’est confié dans l’émission El Larguero sur plusieurs sujets mêlant le Brésil et le Real Madrid, et donc logiquement Vinicius Junior.
Le joueur brille autant sous les couleurs du Real que de la Seleção, et pour Caetano, il n’y a pas de doute : "Vinicius est absolument décisif, que ce soit au Real Madrid comme avec nous". L’attaquant a d’ailleurs marqué le but de la victoire contre le Paraguay, offrant ainsi au Brésil sa qualification pour la Coupe du monde 2026 et une première victoire à Ancelotti comme sélectionneur de la Canarinha.
Au-delà de ses performances, Vinicius séduit Caetano par son attitude. "Il est très humble, très travailleur, très responsable", selon le dirigeant brésilien. Il est "très aimé de tous au Brésil", et, ajoute-t-il, "par la plupart des Espagnols aussi".
La saison 2023-24 exceptionnelle du joueur du Real est encore dans toutes les têtes. En plus d’être nommé pour le Ballon d’Or (finalement remporté par Rodri), il a décroché le trophée The Best. Une reconnaissance méritée, même si certains auraient aimé le voir couronné Ballon d’Or. "Au Brésil, nous savions tous que si quelqu'un méritait de remporter le Ballon d'Or, c'était bien sûr Vinicius, pour tout ce qu'il a accompli cette saison, avec ses titres, ses actions, ses buts...", a affirmé Caetano.
Mais avec la reconnaissance viennent aussi les attentes. "Nous savons que plus un joueur se distingue, plus on attend de lui qu'il soit toujours décisif", reconnaît-il à propos de celui qui porte désormais le numéro 10 du Brésil, en l’absence de Neymar.
Enfin, Caetano a tenu à saluer l’engagement du joueur contre le racisme. Vinicius a été victime de plusieurs incidents en Espagne, ce qui a provoqué une vague de soutien au Brésil. "Ce qu'ils font en dehors du terrain est regrettable et inacceptable. Au Brésil, le racisme est un crime. Malheureusement, ce n'est pas le cas dans d'autres pays".