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·21 juillet 2025

Au Portugal, ce club refuse l’arrivée d’investisseurs : « on ne doit appartenir qu’aux socios »

Image de l'article :Au Portugal, ce club refuse l’arrivée d’investisseurs : « on ne doit appartenir qu’aux socios »

Le président de Gil Vicente, Rui Silva, a affirmé que le club ne souhaitait pas faire appel à des investisseurs extérieurs pour maintenir l’équilibre financier de sa structure. Un parti pris qui implique une capacité d’adaptation à toute épreuve.

C’est un modèle économique de plus en plus rare que Rui Silva défend au sein de Gil Vicente. À une époque où les arrivées d’investisseurs étrangers à la tête des clubs se multiplient, le président du club de Barcelos affiche clairement sa position.


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« Le club ne doit appartenir qu’aux socios »

Au cœur d’un mercato particulièrement animé, Rui Silva a récemment expliqué ses intentions concernant le modèle économique du club. « Je pense que Gil Vicente doit être, actuellement, si ce n’est le seul, l’un des rares clubs qui appartient à 100 % à ses socios. L’objectif est de maintenir cela », a-t-il déclaré.

Une volonté noble mais de plus en plus difficile à tenir face à la concurrence grandissante des autres clubs, portés pour certains par des investisseurs multimillionnaires. « L’autre possibilité, c’est l’entrée d’investisseurs. Mais ce n’est pas le chemin à prendre », a ajouté le dirigeant.

La nécessité de vendre des joueurs

Ce choix implique des contraintes. En effet, le modèle économique de Gil Vicente oblige le club à céder régulièrement ses meilleurs joueurs afin d’assurer un équilibre financier suffisant pour garantir sa survie. « Je pense que nous avons les capacités de générer davantage de recettes grâce aux ventes de joueurs, afin d’équilibrer nos finances », explique Rui Silva.

Fragilisé par cette politique « 100 % socios », le club a ainsi dû se séparer de plusieurs éléments majeurs cet été, à l’image de Félix Correia, transféré au LOSC pour un montant record de 7 millions d’euros. Cette vente, la plus importante de l’histoire du club, s’ajoute à d’autres importantes plus-values réalisées par Gil Vicente, qui a notamment révélé des talents comme Fran Navarro ou encore Samuel Lino ces dernières années.

Reste à savoir combien de temps ce modèle économique permettra à Gil Vicente de conserver sa place dans l’élite du football portugais. Une chose est sûre : il assure à la formation de Barcelos un lien unique avec ses fidèles supporters, un lien qui tend à s’effriter dans beaucoup d’autres clubs.

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