« Au RC Lens, je prenais le ballon à l’engagement et je partais dribbler l’équipe adverse », Anis Hadj Moussa se livre | OneFootball

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·8 octobre 2025

« Au RC Lens, je prenais le ballon à l’engagement et je partais dribbler l’équipe adverse », Anis Hadj Moussa se livre

Image de l'article :« Au RC Lens, je prenais le ballon à l’engagement et je partais dribbler l’équipe adverse », Anis Hadj Moussa se livre

Désormais leader offensif du Feyenoord, Anis Hadj Moussa est aussi passé par la Gaillette. L’ailier algérien n’est cependant jamais parvenu à faire son trou au RC Lens, peut-être à cause d’un goût pour le dribble démesuré qu’il évoque au cours d’un long entretien à SO FOOT.

Anis Hadj Moussa, le dribble dans la peau, mais un peu trop à Lens

Voilà désormais deux ans qu’Anis Hadj Moussa fait goûter aux Pays-Bas sa qualité de percussion innée. Quand SO FOOT lui demande « pourquoi le dribble est-il si important chez les Maghrébins ? », l’international algérien (5 sélections) répond : « Je crois que c’est en nous. On aime bien croquer la balle, faire plaisir aux gens ». L’ailier droit, sixième plus gros dribbleur d’Eredivisie depuis le début de saison (15 réussis), en est une incarnation. Et s’il pouvait faire plaisir derrière la main courante, ses entraîneurs, eux, en étaient moins adeptes.


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Cette liberté dans le dribble, il l’a jusqu’à « Lens, au centre de formation. En U17, je faisais plus ou moins ce que je voulais, mais en U19, ça a commencé à ne plus passer, relate-t-il. On m’a dit : “Arrête de dribbler ici”, “joue à deux touches”. On m’a mis de plus en plus de règles, même en match ! C’était tant de touches de balle en zone défensive, tant de touches en zone offensive… J’écoutais, je ne disais rien, puis je rentrais chez moi et je pensais : “Mais qu’est-ce qu’il me raconte, lui ? Il croit que je vais changer mon foot pour lui ?” Évidemment, le coach avait raison. Quand j’y repense aujourd’hui, c’est marrant, mais à l’époque ça ne l’était pas. Ça m’a coûté quelques années de galère. »

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Michael Regan/Getty Images

Et pour cause, l’ancien de Torcy – il a quitté le club pour Montfermeil en 2016 alors que son coach le bridait – n’a finalement pas franchi le cap séparant la Gaillette de l’équipe première du RC Lens (22 matches en équipe réserve, aucune apparition avec les pros). « En U17, à Lens, je prenais le ballon à l’engagement et je partais dribbler l’équipe adverse, se souvient le feu follet. Comme sur Fifa ou PES, tu vois ? Et le pire c’est que j’ai gardé cette attitude jusqu’à récemment en Belgique. (…) Marquer ou faire décisives, je m’en fichais… Heureusement, j’ai fini par comprendre que ce n’était pas tout à fait ça, le football. »

Après son départ de l’Artois, en 2022, en troisième division belge avec l’Olympique Charleroi. En trois ans, l’ailier droit a été propulsé leader offensif d’une équipe huitième de finaliste de Ligue des champions la saison passée. Entre-temps, Anis Hadj Moussa a « mis certaines choses de côté » et certainement retenu la leçon lensoise.

Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport

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