Aubagne : "Dans ma tête, j’oublie que j’ai 42 ans", révèle Lamine Djaballah | OneFootball

Lamine Djaballah, doyen du championnat de National, s’est exprimé sur cette saison avec Aubagne.

De quoi encadrer un groupe plus que jeune. À 42 ans, Lamine Djaballah continue d’arpenter les pelouses de la troisième division tricolore. Sous contrat jusqu’en fin de saison avec Aubagne, le capitaine du promu en National a fait son retour ce mois-ci, lui qui était sur le flanc durant quatre mois à cause d’une blessure. L’occasion pour l’attaquant d’assister à l’avènement de ses jeunes coéquipiers, qu’il continue d’encadrer au quotidien. "On a une équipe très jeune, on ne s’est pas posé la question de savoir dans quel stade on jouait, même si on a fait nos premiers matchs à domicile à Fos et à Marignane. Ça ne nous a pas tant dérangé tant que ça : en fait, on voulait surtout découvrir le niveau. Quel que soit le stade, on voulait savoir si on pouvait résister en National" a-t-il fait savoir, dans un premier temps, lors d’une interview accordée au site officiel de la Fédération Française de Football (FFF).

"70% de l’équipe n’a jamais joué à ce niveau ! À moi tout seul, j’ai plus de vécu que tout le reste du club en National… Et le club nous met dans de bonnes dispositions pour les déplacements, on part la veille du match, on dort à l’hôtel, on se déplace en train. Ces contraintes, ça a aidé les joueurs à mûrir et permis de comprendre ce qu’est le monde professionnel" poursuit le joueur le plus âgé de la troisième division tricolore.

Une longévité impressionnante

Pour autant, Lamine Djaballah ne semble pas prêt d’arrêter de jouer au plus haut niveau sur le sol français. "Dans ma tête, j’oublie que j’ai 42 ans, je me vois encore jeune. Il faut un travail acharné, une bonne hygiène de vie, et surtout un bon sommeil. C'est très important le sommeil !" explique l’offensif et capitaine de l’AFC. "Quand j’étais jeune, j’étais comme eux aujourd’hui, on pense qu’on est solide, qu’il ne peut rien nous arriver. Avec les exemples de Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi, qui arrivent à durer bien après la trentaine à très haut niveau, c’est un peu plus facile de voir ce qu’il faut faire pour durer" poursuit le franco-algérien. "Avant, il n’y avait pas les vidéos sur YouTube, c’était plutôt du bouche à oreille. Mais tout a changé, il y a les analyses de match, les vidéos, on travaille plus la tactique et la technique. Regardez Dante, il est encore en Ligue 1 à 41 ans, Ibrahimovic a arrêté à 40 ans. On ne voyait pas ça au début de ma carrière."

Une fin de carrière ? Elle pourrait arriver du jour au lendemain pour celui qui est apparu à neuf reprises cette saison en National. "Je vis au jour le jour. Je ne me dis jamais que je vais arrêter demain, ou que je vais continuer. Je finis ma saison, je prendrai du recul, j’analyserai un peu tout ça, je regarderai comment ça va physiquement et mentalement. Si j’ai envie de repartir, je repars, si j’ai envie d’arrêter, j’arrête. J’essaie de garder cette passion, c’est le plus important. C’est sûr qu’il faut que tout s’aligne bien. Je verrai après les vacances !" a-t-il conclu. De quoi donc préparer le terrain pour une future retraite ? Verdict cet été.

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