AS Monaco
·22 novembre 2025
Aurélien : "Peu importe le score, on n’arrête jamais de chanter en parcage"

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·22 novembre 2025

Pour mettre en lumière les supporters de l’AS Monaco qui portent les Rouge et Blanc dans leur cœur, la série qui leur est dédiée se poursuit. Pour le 7e épisode de la saison, pars à la rencontre d’Aurélien, originaire de la Manche et membre des Munegu Normandy.
Il fait partie de ces passionnés qui portent fièrement les couleurs de la Principauté loin du Rocher. Aurélien, né en 1989, vit aujourd’hui à Granville, non loin de Rennes. Tombé amoureux de l’AS Monaco en 2000, à l’occasion du 7e titre de champion de France, ce supporter fidèle revient sur son histoire avec les Rouge et Blanc, entre souvenirs marquants et attachement indéfectible. Avant le déplacement des Monégasques au Roazhon Park, il nous raconte sa passion. Interview. 🎙️

Bonjour Aurélien. Depuis quand et comment es-tu devenu supporter de l’AS Monaco ?
Depuis mes dix ans environ. J’ai commencé à suivre l’AS Monaco durant l’année du 7e titre de champion de France en 2000. Les dimanches matins se résumaient à regarder Téléfoot étant donné qu’à l’époque, sans les réseaux sociaux, il fallait s’informer autrement. Depuis cette période, le club de la Principauté est resté dans mon cœur.
Le surnom de Granville est "la Monaco du Nord". Dans la région, l’AS Monaco est vu comme un club classe et qui se respecte. Après, c’est sûr que lorsque je dis que je supporte les Rouge et Blanc, peu de personnes disent "moi aussi", mais personne n’est contre le club. Pour me sentir moins seul, je fais partie depuis peu des Munegu Normandy, un groupe qui s’est grandement développé ces dernières années.
Tu vis aujourd’hui à Granville. Être supporter monégasque dans « la Monaco du Nord », c’est original, non ?
Effectivement, je suis originaire de Granville, dont le surnom est « la Monaco du Nord ». Dans la région, l’AS Monaco est vu comme un club classe et qui se respecte. Après, c’est sûr que lorsque je dis que je supporte les Rouge et Blanc, peu de personnes disent la même chose, mais personne n’est contre le Club. Pour me sentir moins seul, je fais partie depuis peu des Munegu Normandy que je remercie, un groupe qui s’est grandement développé ces dernières années avec beaucoup de personnes du Havre et de Cherbourg.

Effectues-tu beaucoup de déplacements, donc ?
Oui, on me demande souvent comment je fais pour aller voir les matchs et je réponds que je privilégie les déplacements comme Angers, Lorient et Rennes. Depuis peu, j’ai envie de vivre pleinement ma passion. Avant, mon organisation dépendait de ma vie de famille. Maintenant, j’en tiens toujours compte mais je pense aussi à moi et à faire ce que j’ai envie de faire.
Depuis que j’ai rejoint les Munegu Normandy, je vais beaucoup plus au stade. L’année dernière, nous sommes allés à Giuzeppe Meazza lors de la défaite face à l’Inter (3-0). En janvier, nous irons au Santiago Bernabéu pour donner de la voix en tribune lors du duel face au Real Madrid.

Qu’est-ce qui te plaît dans le fait d’effectuer des déplacements ?
J’ai toujours été fasciné par le nombre de supporters lors de mes déplacements. Nous sommes vraiment impressionnants en déplacement car on ne lâche jamais rien. On vient de tous les coins de la France, et peu importe le score, on ne s’arrête jamais de chanter. Le soutien est sans faille, et franchement, chapeau à ces gars-là !

J’ai été un grand fan de Ludovic Giuly pour sa manière de jouer mais aussi pour son caractère. Si je devais en ressortir un seul qui me reste en tête, c’est Andrea Raggi, un joueur qui ne faisait pas de bruit, toujours prêt à dépanner à n’importe quel poste. Quand on voit un joueur qui se tatoue le blason comme ça sur l’avant-bras, cela veut dire que c’est un amoureux du club.
Et au stade Louis-II, as-tu déjà eu l’occasion d’assister à une rencontre ?
J’y suis venu une fois, c’était à l’occasion de la rencontre entre l’AS Monaco et le Toulouse FC en 2015 (4-1). C’était plaisant à voir et j’aimerais bien y revenir, c’est sûr ! C’est un stade si particulier. Je me vois encore lever les yeux et voir la montagne découper le ciel… L’architecture est tellement à part. Déjà que je suis amoureux des Rouge et Blanc, alors avec une enceinte comme ça, encore plus.

Depuis que tu supportes le Club, y a-t-il un joueur qui t’a marqué ou dont tu es également tombé amoureux ?
J’ai été un grand fan de Ludovic Giuly pour sa manière de jouer mais aussi pour son caractère. Si je devais en ressortir un seul qui me reste en tête, c’est Andrea Raggi, un joueur qui ne faisait pas de bruit, toujours prêt à dépanner à n’importe quel poste. Quand on voit un joueur qui se tatoue le blason comme ça sur l’avant-bras, cela veut dire que c’est un amoureux du club, et des amoureux du club à ce point, c’est très rare.
Y a-t-il une saison marquante que tu retiens ?
Deux m’ont marqué. Tout d’abord la saison 2003-2004 avec l’épopée incroyable en Ligue des Champions et la finale à la clé. Puis 2010-2011, celle de la descente aux enfers avec la relégation en Ligue 2 au bout. Ce sont des saisons qui restent en mémoire, pour le meilleur et pour le pire.
J’essaie oui. J’en ai quelques-uns mais aucune « perle rare » comme ceux de Julien Bouron. Mon tout premier était un cadeau de Noël pour la saison 2002-2003, avec le sponsor Fedcom iconique. Pour l’anecdote, je l’avais eu un 25 décembre et c’est aujourd’hui mon fils de 10 ans qui le porte désormais. Il est devenu un fervent supporter monégasque, un vrai mordu du club ! J’ai aussi un maillot de la saison 1996-1997, que je mets à tous les matchs.

Et pour finir, ton pronostic sur ce déplacement à Rennes ?
Ce sera un match compliqué ! J’imagine une victoire 3-1 avec un but de Breel Embolo pour le Stade Rennais car en général, les anciens du club marquent souvent contre nous. Et de notre côté, un doublé de Mika Biereth et une réalisation de Maghnes Akliouche.









































