Aux bons souvenirs de Bernardo Silva | OneFootball

« On voit un mec gringalet arriver avec sa petite moustache, sans style particulier. On s’est dit : « Qui c’est celui-là ? Qui ils nous ont ramenés ? » Souvent, les gens ont une image en tête du joueur pro. Lui était vraiment à l’opposé. On a vite vu qu’il avait une qualité technique hors du commun, même s’il fallait qu’il s’étoffe un peu. Il n’allait pas hyper vite, ne sautait pas haut mais avait une vision du jeu hors pair. Il ne rechignait pas à venir défendre et savait se rendre précieux pour un collectif. »

« On avait eu des bons rapports sur lui et on ne comprenait pas pourquoi Benfica ne lui faisait pas confiance. J’avais vu des vidéos et il y avait quelque chose de spécial avec ce gamin, sa façon de se comporter avec le ballon. Quelque chose qui sautait aux yeux. On discutait pour un prêt avec option d’achat de 15 millions d’euros, c’était un investissement lourd et une décision très importante pour le club. D’autant qu’on n’avait que jusqu’à janvier pour décider de lever l’option ou non. On a échangé plusieurs fois avec le président Rybolovlev, qui a fini par valider le deal. On a fait ce pari. Il est entré en Ligue des Champions pour son premier match à domicile et il a créé quelque chose de spécial. J’étais en loge près du Prince Albert. Dans son regard, on pouvait lire : « Mais qui est ce joueur ». Au delà du jeu, Bernardo était à l’écoute, respectueux. Il a aussi fait l’effort d’apprendre le français. »

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