"Avant, j'aurais mis un coup de tête" : Fred Vanderbiest s'est bel et bien assagi | OneFootball

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·12 octobre 2025

"Avant, j'aurais mis un coup de tête" : Fred Vanderbiest s'est bel et bien assagi

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Ces dernières années, Fred Vanderbiest a clairement évolué : d'un entraîneur fougueux et parfois impulsif, il est devenu une figure beaucoup plus posée dans le monde du football. Il a d'ailleurs eu de bons exemples pour y parvenir.

Wouter Vrancken, par exemple, sous les ordres duquel il a été adjoint au KV Malines. "Certains entraîneurs paniquent quand les choses vont mal, mais Wouter Vrancken est resté fidèle à ses principes. Il m’a appris ceci : 'Si demain je ne suis plus dans le football, je ferai autre chose.' Avant, je ne pensais pas comme ça, maintenant oui", raconte Vanderbiest dans le Gazet van Antwerpen.


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L’entraîneur de 47 ans repense à ses années de joueur et constate que son corps l’oblige aujourd’hui à ralentir. "Le lundi, je jouais au mini-foot, le mercredi en salle, le vendredi en première nationale de futsal, le samedi au foot de café et le dimanche un match en D2 ou D3…"

"Ça m’a coûté quelques années. Aujourd’hui, je ne suis même plus capable de faire une passe. Une barre transversale ? Depuis le point des seize mètres, je n’atteins même plus le point de penalty. Tout ce que je peux encore faire, c’est m’asseoir dans le jacuzzi."

Pour Fred Vanderbiest, le football reste un hobby

Vanderbiest profite de la liberté qu’il a désormais. "Le football, c’est toujours un hobby. C’est pas beau, ça ? Même si je me lève chaque jour à quatre heures du matin pour venir de Knokke à Malines, je me couche avant dix heures le soir. Pour moi, ce n’est pas du travail', dit-il.

Il relativise aussi mieux la critique et les revers. "Au début de la saison, on essayait de repartir depuis l’arrière. On disait alors qu’on dribblait trop. Contre Saint-Trond, on n’a pas pu construire et on m’a dit qu’on jouait toujours de longs ballons. Si on m’avait dit ça il y a quinze ans, j’aurais mis un coup de tête", rit Vanderbiest.

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