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·9 novembre 2024
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·9 novembre 2024
Comme la semaine dernière, Olivier Dall'Oglio a évoqué le fait que les résultats masquaient beaucoup de choses dans les contenus des matchs de l'AS Saint-Étienne.
Pour le coach stéphanois, il faut analyser les matchs dans leur globalité et pas seulement au regard du résultat : "On est dans une société de résultat et le résultat efface parfois beaucoup de choses. On a fait des matchs corrects parfois mais avec des erreurs grossières sur lesquelles on s’est focalisé ensuite. Nous on le voit parce qu’on regarde plusieurs fois les matchs et qu’on les découpe. À Angers par exemple, on n’a pas été nuls, à deux partout c’est l’adversaire qui tremble, pas nous, mais c’est effacé par nos erreurs individuelles. Contre Lens, on sait très bien qu’ils nous sont supérieurs mais on prend le deuxième but parce qu’on fait une erreur alors que là aussi, ils n’étaient pas bien à ce moment-là. Quand on est nuls, je suis le premier à le dire, mais il faut voir les périodes intenses et intéressantes qu'il y a dans les matchs, même quand on perd. Il faut faire la part des choses. On travaille beaucoup individuellement pour être plus concentrés sur certaines phases pour éviter ces erreurs grossières qui se payent beaucoup plus cash en Ligue 1 qu'en Ligue 2."
Olivier Dall'Oglio revient ensuite sur le sujet avec l'exemple du match contre Strasbourg la semaine dernière (2-0) : "La maitrise ? C’est vrai mais encore une fois, on est très influencés par le résultat final. On dit qu’on a gagné deux à zéro, c’est bien. On a l’impression qu’on a fait une super deuxième mi-temps mais il y a des situations où on est en danger. En deuxième mi-temps, on a effectivement monté notre niveau mais parce qu’on a usé Strasbourg en première mi-temps. Il y avait beaucoup d’appels de leur part, on les a usés, un match il faut le prendre en entier. Je pense que la première mi-temps, sur le plan du spectacle ce n'était pas génial mais le fait de les avoir fatigués, cela a fait qu’on a eu plus de maitrise derrière."
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