Avec le départ de Joris Chotard, le reste des ambitions passées s’évaporent  | OneFootball

Comme un symbole, ainsi qu’il l’a souvent été, de la Paillade. La rage au poing, le sourire aux lèvres. Évanoui depuis de trop longs mois, la tristesse apparente de Joris Chotard a ému plus d’un supporter. Son départ pour Brest, en L1, conclu – presque enfin – son histoire avec le Montpellier Hérault. Elle marque, comme un symbole, la fin du chapitre des ambitions passées du MHSC.

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Lancé à 17 ans dans le bain professionnel par Michel Der Zakarian après un concours de circonstances du côté de Girona, Joris Chotard s’est alors vite imposé comme le quatrième homme du milieu à trois du génie arménien. Avant d’intégrer durablement ce trio, peu importe ensuite le coach du moment. Prometteur, le milieu de terrain a finalement acquis une belle expérience en Ligue 1 au fil des années. Des prestations remarquables et remarquées en 2023/2024, qui le conduisent en Équipe de France Olympique pour les JO de Paris 2024 où il sera la pierre angulaire des Bleuets de Thierry Henry, échouant finalement en finale contre l’Espagne après une compétition pleine.

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C’est là que Joris Chotard, ayant refusé un départ hivernal quand le bateau Pailladin, déjà, tanguait, aurait du prendre le large. Courtisé par Wolfsburg, qui ne mettra jamais la somme demandée alors, l’international olympique reste encore à quai. La fois de trop, sans aucun doute. Certes, à l’image de l’équipe, Joris Chotard n’aura jamais donné l’impression de pouvoir sortir la tête de l’eau, que ce soit d’un point de vue collectif ni même individuel. Sans cesse décevant, à l’instar des cadres dont il faisait partie malgré son jeune âge, lui n’a que peu cristallisé les critiques.

Certainement car son amour pour La Paillade n’a jamais fait l’ombre d’un doute. Certainement aussi car sa peine, palpable depuis les tribunes, fut aussi sincère que la nôtre. Son départ, pour Brest, en Ligue 1 où est sa place, est douloureux mais nécessaire. Pour lui, afin qu’il reprenne le fil de sa carrière et de sa progression. Mais aussi pour le Montpellier Hérault. Pour tourner la page d’un temps désormais ancien où La Paillade souriait au rythme d’ambitions certaines. Désormais tourner vers la reconstruction, le MHSC doit s’y consacrer pleinement, avec des éléments tout aussi pleinement impliqués. Ce n’était plus le cas, visiblement, de Joris. Ce n’est ni de sa faute, ni de la nôtre. C’est juste ainsi.

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Alors merci Joris. Merci pour ces années pleines d’ambitions, de joies et de célébrations de buts, de sauvetages inespérés sur la ligne. Merci aussi pour ton abnégation, ton courage et ta combativité dans les moments difficiles. Jamais nous n’oublierons ton dévouement pour La Paillade, à l’heure où nos chemins se séparent. Notre route prend un tournant sinueux, en Ligue 2. Mais de là-bas, nous aurons toujours un œil sur ton parcours. Ti Zef aujourd’hui, tu demeureras à nos yeux Pailladin. Pailladin un jour, Pailladin toujours.