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·14 janvier 2025

Barça : le règlement de comptes terrible de Laporta sur l'imbroglio Olmo – Pau Victor

Image de l'article :Barça : le règlement de comptes terrible de Laporta sur l'imbroglio Olmo – Pau Victor

Joan Laporta, le président du Barça, a réglé ses comptes de manière fracassante ce mardi concernant l'imbroglio Dani OlmoPau Victor.

Après une lutte de plusieurs jours et un recours décisif durant le Conseil Supérieur du Sport espagnol (CSD), le Barça a finalement réussi à inscrire provisoirement Dani Olmo et Pau Victor en Liga. En attendant de voir si les instances du football espagnol parviennent à contredire cette décision forcée, Joan Laporta règle ses comptes. Le président du Barça, présent en conférence de presse ce mardi pour faire un point sur les sujets chauds, n'a pas mâché ses mots.


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Dans un discours offensif face aux journalistes, le patron du club catalan a balancé. « Rien de ce qui s'est passé ces dernières semaines concernant les inscriptions d'Olmo et Pau ne nous a surpris. En réexaminant l'histoire du Barça, on pouvait s'y attendre. Lorsque le FC Barcelone refait surface en tant que leader du football mondial, divers acteurs, avec leur soutien médiatique, unissent leurs forces pour créer un récit totalement déconnecté de la réalité. Ce mode opératoire, nous le connaissons bien, car il se répète de manière cyclique. Parce que nous nous connaissons tous. Encore une fois, ils n'ont pas réussi. Et ils n'ont pas réussi parce que le conseil d'administration et les dirigeants sont restés forts. Ils ont voulu nous éliminer. Et nous avons obtenu ce que nous voulions : les inscriptions de Dani Olmo et Pau Víctor. »

Une attaque ciblée contre le Barça selon Laporta

Joan Laporta, très offensif, n'a pas hésité à utiliser la carte d'un Barça seul contre tous pour justifier les décisions dont le club catalan a été victime durant quelques jours. « La majorité des gens ont compris qu'il s'agissait d'une attaque contre le blason. Et le blason ne se salit pas. Aucune campagne de discrédit contre le club n'empêchera que nous continuions à être une référence dans le monde du sport et que nous continuions à être admirés par des milliers de personnes dans le monde entier. Je suis habitué à recevoir des critiques et à subir des actions qui dépassent tous les codes déontologiques. Mais ce que je ne peux pas accepter, c'est que cette surveillance soit accompagnée de mensonges. Je ne peux pas permettre qu'ils profitent des critiques envers le président pour discréditer le club. Et je ne laisserai pas cela passer. Nous avons renouvelé nos énergies pour continuer à combattre ces actions visant à déstabiliser le club à un moment clé de notre histoire, face à une équipe nouvelle et jeune qui est appelée à offrir de nombreuses joies aux barcelonistes, ce qui est déjà une réalité en ce moment. Les déstabilisateurs, qu'ils viennent de l'extérieur ou de l'intérieur, devront beaucoup travailler pour nous faire tomber. Ils devront travailler beaucoup plus si ce qu'ils veulent, c'est déstabiliser un club qui a plus de 125 ans d'histoire. »

Après ce discours pour le moins grinçant, Joan Laporta est entré un peu plus en détail dans un dossier où il estime évidemment que le Barça a fait les choses parfaitement dans les règles, pointant du doigt les inconhérences, selon lui, de la Fédération espagnole et de la Liga. « Nous avons soumis une documentation à LaLiga le 27 décembre. Elle a été remise dans les délais, avant la fin de l'année. À partir du 29, 30 et 31, on nous a demandé plus de documentation et nous estimions que tout était correct pour le 1-1. LaLiga nous demandait une documentation alternative qui n'était pas conforme à la réglementation. Nous avons également remis la documentation à la RFEF qui nous disait qu'il nous manquait le 1-1. Mais LaLiga et la RFEF nous ont dit que la norme était obsolète.Le 3 janvier, nous avons complété la documentation demandée par LaLiga pour valider le fair-play financier. Le Barça a toujours respecté la réglementation. Nous sommes dans un état de droit. Et le CSD, pour donner une mesure conservatoire, a estimé qu'il y avait un dommage difficilement réparable. Ainsi, le CSD et l'avocat de l'État ont apprécié la mesure conservatoire. »

Une situation très dure pour les joueurs

Un Joan Laporta qui n'a pas manqué de défendre, enfin, la solidité du projet Barça selon lui. Le président barcelonais qui met notamment en avant le contrat XXL avec Nike mais aussi la cession des sièges VIP du futur Camp Nou pour défendre la situation du club. « Cela aurait pu être fait plus tôt. Nous avions prévu de l'inscrire avec le contrat avec Nike. Puis Christensen se blesse et nous avons profité de cela pour inscrire Dani Olmo et Pau Víctor. C'est ce qu'on nous avait dit. Le contrat avec Nike est une prime de signature qui rend la trésorerie plus solide que jamais. Nous pensions l'inscrire avec Nike. Mais nous avons attendu pour continuer à négocier et avons obtenu environ 300 millions de plus dans le contrat. Nous avons poursuivi le travail, on nous a demandé d'approuver le contrat avec Nike en assemblée générale. Et nous l'avons fait. Puis ils nous ont dit qu'il ne s'agissait pas d'un nouveau contrat et qu'il ne comptait qu'en partie. Ensuite, nous sommes allés en justice, mais dans ce cas, nous n'avons pas obtenu gain de cause. Nous avons activé la cession de l'exploitation des sièges VIP. Nous en avons 9 600 avec le nouveau stade. Nous en avons cédé environ 425 en exploitation. C'est un produit très attractif. Nous avons réussi à attirer deux investisseurs : l'un pour 75 sièges et l'autre pour 350 sièges VIP. Tout cela pour un montant qui était ce dont nous avions besoin pour inscrire les deux joueurs. Cela a été validé par LaLiga et nous a donné le 1-1 », a expliqué Laporta en détail. Avant de conclure sur l'impact de cet imbroglio sur des joueurs qui ont manifestement souffert de la situation. « Ils ont beaucoup souffert. Ainsi que leurs familles. Ce n'est pas agréable. Nous leur disions que nous allions le faire. Mais il ne suffit pas d'avoir raison, il faut aussi que cela vous soit accordé. Ils ne pouvaient pas jouer et voyaient les conséquences que cela avait, mais ils se sont comportés de manière exemplaire. Ils étaient inquiets, essayant de ne pas perturber la dynamique de groupe. Ce n'était pas facile car cela ne dépendait pas de nous. Je suis content de croire en l'état de droit et en la justice. Nous avons très bien travaillé et, finalement, nous avons obtenu ce que nous voulions. »

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