Barça : "Une différence d'un milliard", Ferran Torres dézingué par Getafe | OneFootball

Ferran Torres, l'attaquant espagnol du Barça, s'est fait dézinguer par le coach de Getafe après la grosse victoire des Blaugrana face aux Madrilènes.

Le Barça a retrouvé le sourire ce week-end. Dans un match solide, les Catalans ont fait plier Getafe 3-0. Une victoire nette, sans bavure, qui aurait pu s’arrêter là. Mais en conférence de presse, l’après-match a pris une tournure inattendue. En cause, les propos d’un certain Ferran Torres à l'égard des Madrilènes.

Auteur d’une prestation appliquée, l’attaquant blaugrana n’a pas mâché ses mots au micro. Selon lui, Getafe "ne propose rien" dans le jeu. Une petite phrase lâchée à chaud, mais qui a fait bondir le camp madrilène. Et surtout son entraîneur, José Bordalás, qui n’a pas laissé passer l’affront. Devant les journalistes, le technicien n’a pas mâché ses mots.

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"La différence, c'est un milliard"

"C’est une opinion très opportuniste, parce que la différence, c'est un milliard", a-t-il lâché, en référence à l’écart abyssal de budget entre les deux clubs. Avant d’ajouter, cinglant : "C’est un manque de respect de faire ce commentaire". Pour Bordalás, la défaite était logique, mais elle ne justifiait pas les critiques du joueur barcelonais.

"Le Barça a deux joueurs de très haut niveau à chaque poste, avec des alternatives pour jouer comme ils veulent : en combinaisons, dans la profondeur, en contres… Nous, nous faisons ce que nous pouvons avec nos moyens", a-t-il expliqué, fataliste. Le coach a également rappelé la réalité crue de son vestiaire, un effectif réduit, six licences professionnelles vacantes, et beaucoup de jeunes encore verts.

"C’est difficile, nous avons une petite équipe, avec peu d’expérience. Nous nous adaptons à la situation du club", a-t-il souligné. D’où son choix assumé d’une défense à cinq pour limiter la casse face aux ogres de Liga. Comme si ça ne suffisait pas, Bordalás a aussi pointé du doigt l’arbitrage, estimant que Raphinha aurait dû écoper d’un second carton jaune pour un geste jugé limite. Mais ce sont bien ses mots envers Ferran Torres qui ont marqué les esprits.

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