"Barcelone est le modèle à suivre" : le plan du PFC pour s'imposer en Ligue 1 | OneFootball

Monté en Ligue 1, le PFC veut grandir sans perdre la tête. Pierre Ferracci a détaillé sa vision dans Marca et sur RMC Sport, entre formation, prudence économique et ambitions européennes.

"La différence avec le PSG, c’est que nous construisons sur le long terme." À l’heure où le PFC s’apprête à retrouver l’élite 46 ans après sa dernière apparition, Pierre Ferracci a tenu à réaffirmer la ligne directrice du projet francilien. Dans un long entretien accordé au quotidien Marca, puis au micro de RMC Sport, le président du club de la capitale a exposé une vision claire, fondée sur la formation et un développement raisonné, bien loin des modèles suréquipés. "Je m’inspire de ce que Barcelone a fait, en fondant le développement du club sur un centre de formation de haut niveau. Pour moi, c’est le modèle à suivre", a-t-il glissé à Marca. Le Paris FC compte ainsi s’appuyer sur "le potentiel de la région parisienne" et intégrer progressivement les jeunes dans le groupe professionnel. À terme, la formation doit devenir le cœur économique et sportif du club.

Des ambitions élevées, un mercato maîtrisé

Pour y parvenir, le Paris FC pourra compter sur ses puissants partenaires. La famille Arnault, désormais investie dans le capital, veut "atteindre le niveau européen le plus rapidement possible". Red Bull participe également à la structuration, notamment avec l’agrandissement du centre d’Orly, qui passera de 8 à 18 hectares. Mais si l’argent afflue, pas question de le dépenser n’importe comment. Ferracci a clairement balayé les rumeurs autour de Matthis Abline, annoncé à 40 M€. "Les chiffres évoqués ne sont pas réalistes. Qui connaît le Paris FC sait très bien qu’on ne fera pas de folie", a-t-il lâché sur RMC Sport, en dénonçant certains journalistes transformés selon lui en "attachés de presse". Pour autant, le club reste actif. Trois joueurs ont déjà été recrutés pour environ 18 millions d’euros : Nhoa Sangui (Reims), Moses Simon (Nantes) et Thibault De Smet (Reims). Un plan à 7-8 recrues est en cours, avec "4 ou 5 joueurs attendus d’ici fin juillet", et plusieurs dossiers avancés. Otavio (Porto) est proche, Benjamin André est tenté, même si sa prolongation à Lille complique le deal. "Le marché est compliqué, certains ont des prétentions excessives. Mais on avance", a résumé Ferracci, qui ne veut pas brûler les étapes.

L’objectif est clair : assurer le maintien sur les deux premières saisons, sans s’enflammer. "Nous devons nous imposer en Ligue 1 et éviter tout faux pas", a prévenu le président. Mais à moyen terme, les ambitions sont grandes. Une qualification européenne est espérée avant son départ du club, prévu dans deux ans. Et après ? Le cap restera le même : "Petit à petit, nous nous tournerons de plus en plus vers les jeunes du centre de formation". Une vision rare en Ligue 1 aujourd’hui, mais que le Paris FC entend incarner pour s’ancrer durablement au plus haut niveau.

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