Barcola « ça bugue par moments », juge un ancien international français

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Parisfans.fr

·13 décembre 2025

Barcola « ça bugue par moments », juge un ancien international français

Bradley Barcola (23 ans), ailier du Paris Saint-Germain, traverse une période d’irrégularité qui interroge malgré son volume de jeu. Dans Le Parisien, Alain Giresse pointe un manque de déclic mental chez l’international français, estimant que ses qualités restent sous-exploitées dans la zone de vérité.

Giresse « Ce qu’on espère, c’est qu’il réussisse à avoir ce déclic »

« La frustration vient du fait qu’on voit toujours la même version de Bradley Barcola depuis plusieurs mois déjà. Ce qu’on espère, c’est qu’il réussisse à avoir ce déclic. Tout ce qu’il fait dans la percussion, dans le travail dans la profondeur avec sa vitesse est très intéressant mais il ne conclut pas ses actions, et c’est sincèrement dommage.

Giresse « Il doit être plus relâché, avoir plus de souplesse dans ses gestes »

Je pense qu’il peut s’inspirer du cas d’Ousmane Dembélé la saison passée et qu’il doit rectifier le tir dans la finalisation de ses actions. Il doit être plus relâché, avoir plus de souplesse dans ses gestes. Il doit prendre conscience de ses axes d’amélioration et travailler cela au quotidien pour avoir cette confiance nécessaire et montrer des gestes qui sont plus naturels. On a la sensation que dans son cerveau, ça bugue par moments. »

Le questionnement autour de la marge de progression de Bradley Barcola est aujourd’hui légitime, presque inévitable. Parce que l’ailier du Paris Saint-Germain fait déjà de grandes différences. Sa capacité à éliminer, à casser des lignes balle au pied, à attaquer la profondeur à haute intensité le place naturellement dans la catégorie des joueurs qui font lever le public. Et c’est précisément là que naissent les attentes. Quand un joueur crée autant de déséquilibres, on attend qu’ils se transforment en buts, en passes décisives, en actions décisives qui pèsent vraiment sur le score.

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Le paradoxe Barcola est là : il influence le jeu sans toujours le décider. Ses lacunes dans la finition et dans le dernier choix ne sont pas nouvelles, et c’est sans doute ce qui interroge le plus. Elles ne sont plus ponctuelles, mais persistantes. À ce niveau, la question n’est plus seulement celle du potentiel, mais de la capacité à faire évoluer son jeu.

Peut-il transformer cette explosivité en efficacité régulière ? Peut-il passer du statut de dynamiteur à celui de véritable tueur offensif ? Tant qu’il continuera à provoquer autant sans conclure davantage, le doute subsistera. Non pas sur son talent, évident, mais sur l’ampleur réelle de sa marge de progression au très haut niveau.