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·8 octobre 2025
Bernard Diomède (France U20) : "Déjà une réussite d'avoir franchi les groupes avec des joueurs qui n'étaient pas prévus au départ"

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·8 octobre 2025
Bernard Diomède, sélectionneur de l’Équipe de France U20, s’est exprimé en marge du huitième de finale de la Coupe du Monde face au Japon.
Une qualification acquise sur le fil. Malgré six points pris sur neuf possibles et une différence de buts de +4, l’Équipe de France U20 a terminé troisième de son groupe, devancée par l'Afrique du Sud (+5) et les États-Unis. Il a manqué un but aux Bleuets pour décrocher la deuxième place. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la sélection tricolore va ainsi disputer son huitième de finale de la Coupe du monde U20 face au Japon. La formation nippone a terminé largement en tête de son Groupe A, avec trois victoires en autant de sorties dans la plus prestigieuse des compétitions. Présent en conférence de presse à la veille de cet évènement, Bernard Diomède a tenu à féliciter ses troupes.
Le bilan du premier tour :
« Il est positif. Notre groupe était l'un des deux plus relevés, avec celui de l'Espagne. L'Afrique du Sud a remporté la CAN des U20 et on les a battus (2-1). Les États-Unis sont vice-champions de leur Confédération et nous avaient battus 2-1 en mars. Certaines nations sont venues se préparer avant cette Coupe du monde et nous, on a réussi en peu de temps à avoir une cohésion, une cohérence collective. On n'a que 19 joueurs, certains ont découvert le groupe comme la sélection pour la première fois. Ça fait beaucoup. Alors j'ai félicité les joueurs, car on termine quand même avec six points. »
Quand la Coupe du Monde U20 sera-t-elle une réussite pour la France ?
« Aujourd'hui, elle l'est déjà, par rapport à tout ce que je viens de dire. Quand on regarde nos adversaires, certains de leurs joueurs comptent beaucoup plus de matchs ou sont déjà installés en équipe première. Chez nous, certains n'ont jamais été sélectionnés depuis les U16. Pour nous, c'était un défi. Et c'est déjà une réussite d'avoir franchi les groupes avec des joueurs qui n'étaient pas prévus au départ. Je leur ai dit que maintenant, ce n'était que du bénéfice. »
Jusqu’où la France peut aller ?
« On est tous des compétiteurs. Mais quand on dit que c'est la France, on pense qu'elle doit aller en finale. C'est là qu'on fait erreur, Il faut voir la réalité en face. On a essuyé 48 refus de clubs, ça fait quatre refus par poste ! Et je n'ai même pas essayé les titulaires. Nathan Zézé est allé avec les Espoirs, et c'est normal, c'est la priorité. Mais des joueurs ont refusé. Et des clubs n'ont pas voulu lâcher leurs joueurs, alors qu'ils sont en réserve ou restent sur le banc. Après, c'est une opportunité à saisir pour les autres. C'est ce qu'avait fait à une époque Castello Lukeba, par exemple, ce qui lui avait permis de basculer immédiatement vers les Espoirs. »
Le Japon :
« Quand les joueurs ont regardé le tableau, ils ont vu qu'on affrontait le Japon en 8es, la Norvège ou le Paraguay en quarts, et lorgnaient une demi-finale face au Maroc ou aux États-Unis, pour une revanche. Je leur ai dit que l'erreur à faire, c'était de se projeter. On a calmé tout de suite les joueurs. Maintenant, la compétition est différente. Ce n'est plus la même pression, ce n'est plus la même approche des matchs » a fait savoir le sélectionneur de l’Équipe de France U20 dans des propos rapportés par nos confrères de L’Équipe.
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