Bernard Pardo : “C’était un grand Monsieur. Après la perte de sa femme, les problèmes financiers de Bordeaux, tout ça l’a amené à sa chute. Mais pour moi, c’était un grand homme” | OneFootball

« Je considérais le Président Bez comme un grand, c’est évident. Au début de saison, quand j’ai signé à Bordeaux, c’était pour moi toujours un grand Président. Après, il a eu des déboires, qui ont fait que ça l’a mené à sa perte. Mais quand je signe mon contrat à Bordeaux, quand je discute, qu’on tombe d’accord sur la somme… Il me regarde et me demande s’il y a un problème… Je lui dis qu’on peut parler de prime pour être champion, européen… Il me dit que ça lui plait, et donc pas de problème. Il me regarde ensuite encore et me demande s’il y a encore un problème. Je lui demande ‘mais, on ne signe rien ?’. Et il me tend la main et me dit ‘ça vous va ?’. Bah oui, d’accord… C’était un grand Monsieur. Après la perte de sa femme, les problèmes financiers de Bordeaux, tout ça l’a amené à sa chute. Mais pour moi, c’était un grand homme. J’ai eu la chance de connaitre les deux. C’était plus facile de créer des liens avec Bernard qu’avec Bez, parce que Bez c’était quand même une personnalité bordelaise, c’était guindé, il fallait porter le costume dans le club, au début je ne pouvais pas jouer les chaussettes baissées… C’était compliqué (rires). Mais bon, pour moi, c’était un grand homme, et Bernard a été un grand homme aussi. J’ai eu la chance de rencontrer ces gens-là ».

À propos de Publisher