Bordeaux : "Je suis le capitaine, mais aussi un coéquipier, un père de famille", Barbet évoque son rôle dans le vestiaire des Girondins | OneFootball

Yoann Barbet s'est confié sur son histoire avec les Girondins et sur son rôle de capitaine.

Yoann Barbet est une véritable valeur sûre pour les Girondins. Capitaine d'un navire bordelais qui a tendance à tanguer, il est indiscutable dans cet effectif. Depuis son arrivée à l'été 2022, il n'a été remplaçant qu'à une seule reprise en Ligue 2 pour cinquante-trois titularisation. Si le FCGB a coulé en début de saison, Barbet et ses coéquipiers sont en train de sortir la tête de l'eau actuellement. Sur les huit derniers matchs, ils restent sur quatre victoires, deux nuls et deux défaites. Une victoire contre Guingamp, ce samedi 24 février leur ferait le plus grand bien. Dans un entretien accordé au site de la Ligue 2, le Girondin d'origine, passé par le FCGB chez les jeunes, évoque son rôle de capitaine dans cette équipe : "Je dois être derrière eux, je dois les pousser. Ils ont une chance incroyable de pouvoir jouer dans ce club. A l’époque où j’étais au centre de formation, il y avait des joueurs surclassés mais quasiment personne ne sortait chez les pros car l’équipe première jouait la Ligue des champions et il y avait beaucoup de concurrence."

Impossible de s'imaginer retourner à Bordeaux... et pourtant

Le défenseur de 30 ans, qui apprécie beaucoup le leadership de Jordan Henderson essaie d'aider ses coéquipiers du mieux qu'il le peut. "Comme je l’ai expliqué à quelques jeunes, je suis le capitaine mais je suis aussi un coéquipier, un père de famille, donc j’ai plusieurs casquettes", a-t-il affirmé avant d'évoquer son retour au club, plus de dix ans après. Après le fait que les Girondins ne lui aient pas proposé de contrat pro, il ne s'imaginait jamais pouvoir un jour rejouer pour cette équipe : "Impossible ! Impossible car déjà, on ne pouvait pas prédire la chute du club, qui est passé de la Ligue des champions à la descente en Ligue 2 BKT. Et quand je n’ai pas été gardé, j’ai mis plusieurs semaines à avoir un coup de fil de Niort, où je suis finalement allé. C’était un moment où le foot, c’était vraiment un gros point d’interrogation pour moi, où je me demandais comment j’allais réussir à faire carrière alors que je n’étais plus à Bordeaux. A aucun moment, j’aurais pu dire que ça allait se terminer comme ça, impossible !"

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