Foot National
·3 novembre 2025
Brest-OL : Éric Roy acerbe envers Corentin Tolisso et Jorge Maciel

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·3 novembre 2025

Après le coup de sifflet final du match nul contre l'Olympique Lyonnais ce dimanche 2 novembre (0-0), l'entraîneur du Stade Brestois a réglé les comptes du capitaine des Gones Corentin Tolisso et de l'entraîneur adjoint Jorge Maciel.
Le Stade Brestois bloque encore. Sans victoire depuis le 28 septembre et son déplacement à Angers (2-0), le club breton a enchaîné ce dimanche 2 novembre un cinquième match consécutif sans gagner. En clôture de la onzième journée de Ligue 1, Brest a effectivement buté sur l'Olympique Lyonnais au stade Francis-Le Blé (0-0), malgré une supériorité numérique pendant la quasi-intégralité de la rencontre. Dès la huitième minute de jeu, l'équipe d'Éric Roy s'est retrouvée à onze contre dix en raison de l'expulsion du défenseur lyonnais Hans Hateboer. "Vu le scénario, c'est vrai qu'on aurait espéré gagner ce match, tout simplement", a concédé le technicien finistérien en conférence de presse d'après-match.
Face aux journalistes, l'entraîneur brestois, qui a regretté le manque de "justesse" et de "compréhension du match" de sa formation, en a également profité pour régler quelques comptes. Dont ceux du capitaine lyonnais Corentin Tolisso, accusé de simulation pour gagner du temps. "J’espère que Tolisso va bien par contre parce qu’il a dû rester au moins dix minutes par terre pendant tout le match. J’espère sincèrement qu’il va bien parce qu’il doit rejouer dans quatre jours dans sept jours", a lancé ironiquement Éric Roy, en référence aux matchs des Gones contre le Betis Séville en Ligue Europa (jeudi, 21h) et contre le Paris Saint-Germain en championnat (dimanche, 20h45).
"C’est pas faute d’avoir essayé d’expulser un de nos joueurs, a-t-il repris. Comme vous le dites, c’est l’expérience. Les grosses équipes ont aussi cette facette-là de ralentir le jeu, comme vous l’avez joliment dit. C’est sûr qu’il nous manquerait un peu de vice pour pouvoir faire aussi bien. Après, c’est normal", a-t-il glissé. C'est ensuite Jorge Maciel qui a été visé par le coach de 58 ans. L'entraîneur adjoint de l'OL, sur le banc pendant la (longue) suspension de Paulo Fonseca, a lui aussi été taxé de gain de temps et d'antijeu. "J’ai déjà expérimenté ça quand il était entraîneur adjoint à Lille où il envoyait des ballons sur le terrain pour ralentir le jeu quand on partait en contre-attaque ou qu’on essayait de revenir au score. Je ne suis pas très étonné et c’est à l’arbitre de faire respecter les lois du jeu. Je peux le comprendre", a terminé Éric Roy.
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