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·26 octobre 2025
Brest/PSG – Paris, c’est pire que le dentiste assure Eric Roy

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·26 octobre 2025

Ce samedi, dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1 2025-2026, le Paris Saint-Germain affrontait Brest au Stade Francis Le Blé. Eric Roy, coach de l’équipe brestoise, s’est arrêté en conférence de presse après la victoire parisienne 0-3 (résumé vidéo Brest/PSG). Il a évoqué la souffrance qu’est un match contre Paris, avec une comparaison très particulière.
« C’est marrant parce que j’étais chez le dentiste il y a trois jours. J’ai une résine qui a sauté. Je peux vous certifier que c’est beaucoup plus difficile de rencontrer le PSG qu’aller chez le dentiste. Beaucoup plus difficile, et j’allais dire, ça fait beaucoup plus mal. Parce que moi, j’ai une fâcheuse tendance, c’est que je vois mes joueurs courir après le ballon, je cours avec eux, et je souffre avec eux. Donc aujourd’hui, forcément, on a beaucoup souffert.
Il y a trois, quatre ans, quand on jouait contre le PSG, quand on préparait les matches, je disais toujours à mes garçons, OK, c’est une belle équipe, il y a des individualités, il va falloir attention, peut-être qu’ils feront la différence, mais à tout moment, on pourra être capable d’exister dans le match, on sera capable d’exister dans le match, parce qu’on sera capable, effectivement, de se faire des passes, de créer des situations. Et là, aujourd’hui, c’est de plus en plus compliqué. Même dans la préparation du match, pendant longtemps, je me suis dit : ‘qu’est-ce que je vais pouvoir dire à mes joueurs pour essayer de leur faire croire qu’on soit capables d’exister dans ce match-là ?’ Voilà. On a failli le faire, mais c’est encore raté pour ça. », propos relayés par L’Equipe.
On peut au moins accorder à Eric Roy qu’il sait parler très honnêtement et avec des formules qui changent un peu de d’habitude. Et on comprend bien sa pensée. Ce PSG semble être un défi bien spécial, rempli de difficultés. Notamment, parce que le coach Luis Enrique sait changer les joueurs présents en gardant toujours une philosophie épuisante pour l’adversaire.
Cela, tout en sachant s’adapter à l’autre équipe. Les Parisiens trouvent très souvent des solutions contre un bloc bas, face au pressing, si l’adversaire veut contre rapidement, s’il cherche à avoir le ballon…Alors, le coach adverse doit avoir une grande réflexion pour préparer son équipe. Avec, au final, très souvent le sentiment que ses joueurs étaient impuissants face à Paris.
Mais il faut garder de l’espoir, car un match n’est jamais joué d’avance et personne ne peut toujours gagner. Le tout est de réussir à transmettre cet espoir aux joueurs, sans qu’un but encaissé ne devienne un drame non plus. Rien d’éviter. Brest a joué avec ses armes, sans pouvoir compter sur une méforme parisienne. Mais il n’y a pas eu d’abandon, c’est toujours positif.
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