Bruno Genesio (LOSC) : « Un vrai plaisir de retrouver Anthony Lopes », qui a « beaucoup souffert » | OneFootball

Fraîchement recruté par Nantes, Anthony Lopes va retrouver Bruno Genesio pour son premier match dans son nouveau club. Un joli signe du destin pour les deux anciens Lyonnais, restés très proches.

Anthony Lopes et Bruno Genesio bientôt réunis

Ils n’ont beau ne pas être concernés par la rencontre, les suiveurs de l’OL auront certainement un œil attentif à la rencontre entre le LOSC et Nantes. Et pour cause, celle-ci sera marquée par les retrouvailles entre Bruno Genesio, entraîneur des Nordistes, et Anthony Lopes, tout juste débarqué chez les Canaris. Un mouvement qui a d’ailleurs « surpris » l’ancien coach de l’OL, resté en contact avec l’illustre portier lyonnais.

« J’ai un lien en particulier avec Antho, expose-t-il. Je l’ai eu à la formation, je l’ai eu en pro. C’est un clin d’oeil, un signe du destin peut-être, que son premier match avec le FC Nantes soit contre le LOSC que je vais coacher. C’est un vrai plaisir de le retrouver parce que je sais qu’il a beaucoup souffert, ça a été une situation très difficile pour lui. On n’efface pas 34 ans de vie dans un club (arrivé en 2000 à l’OL, aujourd’hui âgé de 34 ans, ndlr). Je l’ai connu aussi puisque j’ai été très jeune à Lyon, et cela fait toujours un petit pincement au coeur quand ça se termine mal, comme c’est le cas pour Antho. »

Le chapitre lyonnais refermé, Bruno Genesio se projetait aussi sur l’avenir de son ancien protégé. « Maintenant, je suis très content pour lui qu’il ait retrouvé un club de Ligue 1 pour qu’il puisse jouer, se réjouit-il. Je sais qu’il a des fourmis dans les jambes pour en avoir parlé assez souvent avec lui durant cette période. Je ne sais pas si c’est une bonne chose qu’on le retrouve demain (sourire). Mais je suis content pour lui qu’il puisse de nouveau remettre les gants et rejouer. Quand on est joueur, c’est ce qu’on aime, c’est ce dont on a envie et lui est un compétiteur hors-pair. Ce sera un bon moment de se retrouver. » Sans avoir l’intention de faire le moindre cadeau, tout de même.

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport