Brunon : "On a les caméras, mais des gens se démènent dans l'ombre" | OneFootball

Benoît Brunon : "On a du mal à s’en rendre compte. Ça commence à arriver, il y a des choses qui nous montrent qu’il va falloir se mettre en tête que ça y est, on va jouer l’ASSE. Pour tout le groupe, ça reste un rêve. Que ce soient des jeunes de 18 ans ou de 38 ans comme moi. Après ça reste une fête pour tout le club. Il y a des gens qui se démènent à côté, nous on a le bon rôle, les caméras, pendant qu’eux ils bossent dans l’ombre. Le but c’est que ce soit une fête et qu’on puisse se frotter à ce qui se fait de mieux dans le secteur et dans toute la France. À nous de montrer qu’on peut peut-être rivaliser sur 90 minutes.

J’ai toujours eu les maillots en Coupe de France dans les clubs où je suis passé, même à Champdieu la dernière fois (au quatrième tour, la FFF offre les maillots de la Coupe de France aux clubs qualifiés, ndlr). Le but était vraiment d’aller chercher les maillots à la base. On n’avait pas idée qu’on pourrait atterrir un jour ici, que je me retrouverais avec Dennis (Appiah) en train de vous parler. C’est improbable. Jouer à Geoffroy-Guichard, moi je pensais que ça n’arriverait pas dans ma carrière et j’espérais que mon fils le ferait un jour. Finalement on va pouvoir le faire tous les deux en même temps.

L’équipe est vraiment jeune. Cyril Vilvert a lui tout connu, de la D4 à la R3. Beaucoup de joueurs ont connu la D3. Je suis arrivé il y a trois ans quand on était en D2 et que ça stagnait un peu. On a fait deux montées de suite. Il y a beaucoup de joueurs qui ont connu la D3, la D2 et qui sont restés dans le club malgré des sollicitations."