« Ça ne va pas super bien », un boss de l'OL inquiète sur les finances | OneFootball

Juste avant le choc contre le PSG, Michael Gerlinger, directeur général de l’OL, a dressé un constat sans fard sur la situation du club.

Malgré la fierté du staff et des supporters de voir l’équipe tenir tête aux champions de France et d’Europe lors de la défaite 3-2, Gerlinger a rappelé avant le match que l’OL reste confronté à des difficultés financières sérieuses. « Financièrement, ça ne va pas super bien à l’OL », a-t-il déclaré au micro de Ligue 1+, soulignant que les efforts réalisés cet été n’effacent pas les défis persistants.

Le DG a insisté sur la gravité de la situation. « Sur une échelle de 1 à 10 du danger pour l'OL cet été, c'était 11. C'était extrêmement dangereux. On est très content d'être là aujourd'hui, en Ligue 1, et de jouer le PSG. Mais on a toujours beaucoup de choses à faire. C'est toujours une situation difficile mais on est très content de ce qu'on a fait cet été. Sportivement, financièrement, on est sur le bon chemin. » Ses propos reflètent une prudence face aux fragilités héritées de la période John Textor et aux besoins de consolidation malgré l’aide de Michele Kang et de certains partenaires.

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Pour Fofana, le projet est clair

Cette précarité se traduit aussi dans la politique du mercato. Gerlinger a confirmé que la vente de Malick Fofana en janvier n’était pas envisagée. « Je l'avais dit en septembre, la vente de Malick Fofana n'a jamais été sur la table pour janvier. On verra ce qu'il se passe sur les prochaines semaines. Financièrement ça ne va pas super bien donc il faut voir ce qu'on peut faire. Mais ce ne sera pas des transferts comme Malick Fofana, bien sûr que non. » Si le club pourra procéder à quelques départs, les investissements resteront limités et attentifs à l’avis de la DNCG lors de l’examen de mi-saison.

Malgré un début de saison encourageant sur le plan sportif, le message de Gerlinger est clair : l’OL doit gérer avec prudence et patience. Les finances restent fragiles, et le club devra encore se serrer la ceinture avant de pouvoir envisager un retour à une situation presque normale.

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